Départ de l'hôtel vers 8 h 30, nous choppons un taxi avec son taximètre pour nous mener à l'ouest de Quito, au départ de la télécabine du Rucu Pinchincha en 35 minutes pour moins de 4 $. Le billet aller-retour est fixé à 8,5 $, un tarif équivalent à nos remontées-mécaniques en France. Une télécabine à la French Touch signée POMA. L'installation a nécessité de considérables investissements. Sur les flancs du Volcan Pichincha, il transporte les passagers sur une distance de 2,5 km jusqu'au sommet de la Cruz Loma (4 100 m). Attention, le week-end, l'attente peut être très longue. L'espacement (cadencement) entre les cabines est long, et la vitesse d'exploitation est lente, mais agréable pour profiter du paysage (plus de 20 minutes de montée) pour un débit faible avec ses cabines 8 places. Nous voici à 10 h au sommet d'où la vue s'étend sur tout Quito. Nous distinguons au loin notre objectif : le Rucu Pichincha (4 698 m), le sentier commence par suivre des crêtes dénudées puis la pente se redresse pour terminer par de petits pas d'escalade parfois aériens. Nous atteignons le sommet en tout juste 2 h vers midi, au lieu des 3 à 4 h annoncées dans les topos, la forme et l'acclimatation sont au rendez-vous. Hélas, très rapidement, le ciel se bouche et durant nos deux heures là-haut, nous ne verrons pas à plus de 10 mètres. Un bon brouillard tenace qui va également nous suivre durant la descente. Heureusement que nous avons bien repéré l'itinéraire lors de la montée car sur le final, il est facile de se perdre et de se retrouver au dessus d'une barre rocheuse. Nous croisons plus d'une dizaine de lapins sauvages planqués dans les hautes herbes. Retour à la télécabine vers 15 h 30. La vue s'éclaircit seulement dans la descente pour profiter d'un beau panorama sur la deuxième ville du pays après Guayaquil par son nombre d'habitants : 2 670 000. Nous distinguons bien, au sud, le centre historique surnommé "El centro", du Quito moderne qui regroupe les principaux commerces et services ainsi que la plupart des hôtels et restaurants, notamment dans le quartier touristique Mariscal Sucre. A l'extrémité Nord se trouve l'aéroport et les quartiers résidentiels où vivent les classes moyennes et aisées.
Nous revenons à l'hôtel en taxi toujours pour 4 $. Nouveau point sur le voyage avec la préparation et l'organisation des prochains jours, nous avons du coup la chance de tomber sur le mardi (et le vendredi) pour prendre un bus Cruz Del Sur à seulement 301 soles par personne soit 76 € (bien moins cher que par les airs avec des vols à plus de 300 €) et un départ le 14 octobre à 17 h pour une arrivée vers 5 h du matin à Lima soit 1 jours et 12 h de bus. Le premier aussi long pour nous, mais très économique sans changement de bus, nul besoin de chercher d'hôtel, les repas sont servis à bord, pas de télévision à gogo ni musique qui braille, tout sur un petit écran personnel et un passage de frontière facilité, parfait nous réservons.
Repas du soir à la superbe pizzeria proche de notre hôtel que nous recommandons vivement pour sa qualité et son accueil, le cuisto parle même quelques mots de français (12 $ à deux) : Pizzeria Italiana "La Granja".
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