Réveil à 6 h 30 après une nuit une nouvelle fois très bruyante comme souvent en Amérique Latine : pas d'isolation accumulée à la circulation dense dans les villes, aux nombreux klaxons, la musique, la télévision à fond, les alarmes typiques du Pérou et pour le coup ajouté à des travaux débutés de minuit à 2 h du matin... Toute cette agitation va être un lourd changement au retour en France.
Direction le terminal Soyuz qui gère les bus Peru Express (vip) pour notre retour sur Lima à 30 soles (compagnie la moins chère) en 5 h avec un arrêt à Pisco.
La circulation devient à nouveau très dense aux abords de la capitale et devient même saturée dans le centre. La dernière heure se fait pare-choc contre pare-choc. Nous arrivons finalement un peu avant 14 h au terminal de la compagnie dans le quartier La Victoria, rue de la République comme la plupart des compagnies. Rappelons qu'à Lima chaque compagnie gère sa billetterie et a son propre point de départ, même s'il y a désormais une toute nouvelle gare routière flambant neuve mais excentrée : Plaza Norte où nous avons marqué l'arrêt lors de notre trajet Quito-Lima.
Sans avoir au préalable recherché un hôtel, un peu à l'arrache pour cette dernière nuit, nous souhaitons tout de même être logés dans le sympathique quartier de Miraflores. Nous ouvrons le Lonely Planet, choisissons le Hitchhikers, montrons l'hôtel à un taxi et 20 minutes plus tard pour 20 soles nous y voilà. Un peu de chance, il n'affiche pas complet pour cette adresse pourtant très prisée. Pour 80 soles nous avons notre petite cabane en bois avec petit déjeuner inclus et salle de bain partagée. Parfait car dans ce quartier les prix sont plus élevés. Aménagée dans une casona centenaire, cette vieille adresse sûr loue un large choix de chambres propices au sommeil, un joli salon et un patio agréable avec table de ping-pong.
Nous repartons de ce pas échanger les 20 $ restants et 30 € (soit 66,40 soles et 115,50 soles) pour terminer le voyage. Et enfin, direction le bord de mer profiter pleinement du retour du soleil sur la capitale en cette mi-octobre. Les locaux sont à nouveau de sortis à flâner et à pratiquer du sport sur le front aménagé de Miraflores. Parapentistes, vagues, baigneurs et surfeurs, moments de détente très appréciables en cette fin de périple après cet ultime trajet en bus.
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