Namibie - Entre désert et faune sauvage - Printemps 2025

Du 24 Avril au 20 Mai 2025 : Voyage en Namibie - L'appel du désert

 

Ma première aventure sur le continent Africain. Immersion de 25 jours entre déserts et dunes de sable, parcs nationaux et canyons profonds, chutes d'eau et réserves animalières riches, en mode road trip avec 4x4 et tente de toit. Immensité et vie sauvage dense sur ce territoire pourtant inhospitalier. Une impression d'infini procurée par ces grands espaces sans parfois ne croiser âme qui vie sur des kilomètres. La Namibie est l'un des pays les moins densément peuplé de la planète, avec moins de 2 habitants au km2 et 60% de sa population à moins de 25 ans.

 

Quelques chiffres marquants de ce voyage en Namibie :

- Kilométrage total de marche : 168 km.

- Kilométrage total parcouru en 4X4 : 6 223 km.
- 19% du territoire namibien est protégé.

- 114 espèces de mammifères dans le Parc d'Etosha.
- 12 groupes ethniques (Herero, Nama, San, Ovambo, Kavango, namibiens d'origine européenne, ...).

BUDGET :

- Location du 4X4 pour 24 jours avec Gracious Whisp Car Rentals : 2 506 € (N$50,640) soit 1 253 € par personne. 

- Hébergements (camping + 2 nuits en Guest House à Windhoek) : 827 € à deux soit 413,5 € par personne.

- Droits d'entrée dans les parcs : 270 € soit 135 € par personne.

- Visa Namibie : 84 € par personne (depuis le 1er Avril 2025).

- Alimentation  + boissons  :  387 € soit  193,5 € par personne.

- Parking aéroport de Lyon : 120 € soit 60 € par personne.

- Billets d’avion aller-retour : 2 029 € soit 1 014,5 € par personne.

- Carte routière Tracks 4 Africa 30€ + Guide Namibie Lonely Planet 22€ : 52 € soit 26 € par personne.

 

Total :  7 024 € à deux soit 3 512 € par personne.

 

INFOS PRATIQUES :

Pour rappel, comme dans toute l’Afrique australe, on roule à gauche. La circulation est loin d’être dense, sauf aux heures de pointe à Windhoek, la capitale. Vous constaterez rapidement que 70% des routes sont des pistes, donc non goudronnées, où la vitesse est limitée à 80 km/h et jusqu'à 120 km/h sur les routes bitumées. 

Sur piste, si vous disposez d’un 4x4, le mettre en position 4H. Sur du sable mou, il est préférable de vous arrêter et de passer en position 4L et d’appuyer sur la touche à droite du volant bloquant le différentiel, de dégonfler les pneus entre 1.5 et 1.8 bars et d’accélérer doucement.

Au milieu du désert, vous croiserez peu de monde sur la route, et les distances sont longues entre chaque étape. C’est pourquoi il est important de bien anticiper votre plein de carburant et de venir en aide aux gens en panne. Il est d’ailleurs d’usage de saluer les véhicules croisés par des appels de phare ou un geste de la main.

Ne conduisez pas de nuit : les animaux sauvages, éblouis par les phares, réagissent de manière imprévisible ! De toute manière, les contrats de location interdises cette conduite du coucher au lever du soleil. Anticipez ainsi vos trajets pour éviter d’avoir à rouler de nuit. Nous avons loué notre véhicule avec l'agence locale GW Car Rentals Namibia.

Jour 13 : 6 Mai 2025 : Spitzkoppe - Rando Bushman’s Paradise - Rock Pools - Uis

L'album photos complet du voyage :



Le film du voyage :

Film du voyage retraçant l'ensemble de nos aventures dans l'ordre chronologique : 


Les vidéos de chaque spots :




Le récit du voyage en images & toutes les infos pratiques jour par jour :

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Rappel : Toutes les lignes de ce récit ont été écrites à chaud souvent chaque soir avant de se coucher, ou dans les gares routières et moments de pause. Les phrases sont simples pour retracer au plus vrai mes sensations et la réalité du jour.

J1 : 24 Avril 2025 : Vols aller depuis Lyon vers Windhoek - Visite de Munich

Jeudi 24 Avril 2025 : Vols Aller depuis Lyon vers Windhoek via Munich - Visite de Munich :

 

C'est reparti pour une nouvelle aventure, le réveil sonne à 6h30, les sacs de voyage sont prêts, direction l'aéroport de Lyon. Nous avons réservé nos billets d'avion avec Lufthansa, le premier vol à destination de Munich en Allemagne est opéré avec la compagnie AirBaltic. Départ à 13h05 pour 1h20 de vol. Nous arrivons à 14h30.

Nous avons à présent 7h d'escale, nous en profitons donc pour prendre l'air et découvrir MunichNous sortons rapidement du terminal 2 de l’aéroport puis nous nous dirigeons vers le métro. Nous prenons un ticket groupe journalier « Airport-city Day Zone M-5 », ticket valable pour 2 à 5 personnes au tarif de 30,50 € (au lieu de 16,30€ par personne). Nous empruntons la ligne S8 jusqu’à l’arrêt Marienplatz en 35 minutes. C’est le cœur de la ville. Le temps est couvert, plutôt frais, mais sec. Parfait pour une petite virée en ville entre deux vols tout en laissant nos gros bagages en transit à l’aéroport. Munich, est la troisième ville allemande après Berlin et Hambourg, dans la région de Bavière. Le centre a beaucoup de charme et regroupe plusieurs édifices religieux, facile à découvrir à pied. Nous sommes impressionnés par le monde qui profite de ces rues 100 % piétonnes très agréables. Après Marienplatz, place la plus célèbre avec l’hôtel de ville, nous nous dirigeons vers la cathédrale Notre-Dame, une église gothique, puis nous poursuivons jusqu’à Karlzplatz et enchaînons sur le marché aux victuailles qui propose un large choix de produits alimentaires haut de gamme dans une ambiance où règne un certain art de vivre. Nous visitons également l’église Saint-Pierre avant de manger un morceau, deux bonnes heures nous aurons suffi pour ce city trip de 10 km de marche. Il est temps de reprendre le métro : à 18h30 nous sommes de retour à l’aéroport. Place désormais à un peu d’attente et de repos tout de même. Notre second vol est prévu à 21h35 pour 9h30 de trajet jusqu’à notre destination finale en Namibie : Windhoek.

 

> Billets d'avion avec Lufthansa aller-retour depuis Lyon : 2029 € soit 1 014,5 € par personne.

> Parking aéroport de Lyon : 120 €

> Dépenses du jour : 7 € pour 2 pizzas en France / 14 € pour le resto à Munich / 30,50 € pour le ticket journalier de métro à Munich.

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J2 : 25 Avril 2025 : Windhoek, visite de la capitale Namibienne

Vendredi 25 Avril 2024 : Arrivée à Windhoek, visite de la capitale Namibienne :

 

Après 9h30 de vol nocturne avec la compagnie Discover Airlines, nous atterrissons enfin sur le sol Namibien peu avant 7h30. Le jour se lève, les couleurs sont déjà formidables. Nous sommes impatients malgré la fatigue habituelle des trajets en avion. Compagnie correcte, à l’heure, avec un personnel souriant, des repas bons mais un peu léger tout de même. Nous sommes le premier vol de la journée à atterrir, il n’y a pas plus de 15 vols par jour ici, de 7h à 20h. Nous débarquons sur le tarmac dans cet aéroport situé au milieu de nulle part, je pose enfin mes pieds sur le sol africain pour la première fois. Nous sortons parmi les premiers de l’appareil pour passer les longues formalités en tête position car l’attente va vite devenir interminable. Compter au minimum 5 min par personne pour les e-visa. Nous patientons tout de même 45 minutes avec pourtant seulement une vingtaine de personnes devant nous. Ouf, c’est fait, nous récupérons nos bagages et place ensuite au retrait d’argent dans un distributeur ATM. Nous faisons 4 retraits du montant maximum soit 2000 $ NAD par retrait pour un total de 380€ soit 95,33 € par retrait.

Notre chauffeur arrive en même temps, timing parfait, nous avons été rapide.

Nous sortons de l’aéroport à 8h45. À 9h30 nous arrivons à l’agence de location de véhicule Gracious Whisp située à l’entrée de Windhoek, petite et à taille humaine avec un parc de véhicules récents. Nouvelles formalités, puis une petite attente tout de même car notre véhicule n’est pas encore prêt. Le temps de décompresser, de souffler et de profiter de la température très agréable le matin. Pas un nuage à l’horizon. Place ensuite au briefing du véhicule toujours avec un peu d’appréhension à cause de notre anglais approximatif. Compter 45 minutes d’explications entre le montage de la tente de toit, les installations de camping, les informations techniques en cas de crevaison, les conseils de conduite en Namibie et le tour du 4x4. Nous avons donc tout le matériel nécessaire pour camper : matelas, duvets, oreillers, table, chaises, réchaud à gaz, grille de BBQ… ainsi que 2 roues de secours, un compresseur, un double réservoir et les accessoires pour démonter les roues. C’est parti, il est l’heure de prendre son courage en main et de prendre le volant. Direction le SuperSpar Maerua situé heureusement à moins de 10 min de route. Nous nous garons avec l’aide d’un responsable du parking, il y a beaucoup de monde, la place est étroite mais tout se passe bien malgré ce fichu volant à droite. Nouvelle mission du jour, faire un premier bon plein de courses. Le magasin est très bien achalandé avec des produits locaux et importés, il y en a pour tous les goûts. Nous en avons pour 114€ de courses, allant des pâtes à la viande, de l’allumeur pour les bbq aux produits pour la vaisselle. Deux personnes nous chargent nos courses dans deux caddies puis nous les transfèrent jusqu’à notre véhicule, nous nous sentons contraint de laisser un pourvoir, 50 $ NAD n’ayant pas encore de monnaie. Direction à présent l’hôtel situé à 15 minutes de là, la circulation est difficile au passage d’un carrefour compliqué, ce sera sûrement le seul bouchon de Namibie. Nous arrivons au Kate’s Nest Guesthouse & Backpakers non sans fatigue vers 13h15. Nous prenons un peu de repos mérité dans cet établissement récent, plutôt calme avec un parking privé sécurisé. Après une petite sieste, nous savourons le calme au bord de la piscine de l’hôtel. La nuit tombe entre 18h30 et 19h, nous mangeons tranquillement dans notre chambre ce soir avant d’attaquer ce long Road trip 4x4 en mode camping au cœur de la Namibie.

 

> Dépenses courses du jour : 114 € au Super Spar Marua (2395,21 $ NAB).

> Billets d'avion avec Lufthansa aller-retour depuis Lyon : 2029 € soit 1 014,5 € par personne.

> Location véhicule : 4x4 Toyota avec tente de toit pour 24 jours : Gracious Whisp Car Rentals : 2 638€ (N$50,640) soit 1 319€ par personne - gwcarrentals.com

> Distance du jour parcourue en voiture : 15 km.

> Hébergement : Kate's Nest Guesthouse & Backpackers - 4 Aristotles Street Academia, 9000 Windhoek - 36€ à deux pour une nuit.

> Site de l'aéroport international de la capitale Windhoek : www.airports.com.na

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J3 : 26 Avril 2025 : Windhoek à Hardap : Région de Mariental - Désert du Kalahari :

Samedi 26 Avril 2025 : Windhoek à Hardap : Région de Mariental - Désert du Kalahari : 

 

Après une bonne nuit apaisante, nous nous réveillons tranquillement vers 7h. Nous profitons du confort apporté par ce premier et dernier hôtel avant 24 nuits sous tente.

Nous quittons le Kate’s Nest Guesthouse à 8h30 à l’assaut des routes namibiennes. Nous sortons très rapidement de la capitale, en tout juste 30 minutes de trajet, nous nous retrouvons déjà quasiment seuls au monde. Le paysage est parsemé de petits dômes. Nous abandonnons la B1 bitumée assez rapidement pour bifurquer sur notre gauche via la C15. À partir de là, nous ne croiserons pas plus de 10 véhicules de toute la journée. Après avoir franchi les quelques habitations de Lekkerwaterpoort, nous attaquons notre première Gravel Road. Ces portions de route sont limitées à 100 km/h, pourtant à 70 km/h, je trouve cela déjà engagé. Mais très rapidement je m’habitue, et prend doucement de la vitesse pour atteindre ma vitesse de croisière autour de 80 à 90 km/h. Nous sommes sur d’immenses lignes droites traversant des étendues sauvages à perte de vue. Nous croisons deux babouins, quelques autruches ainsi que de nombreuses exploitations de vaches et moutons. Nous traversons le mignon village de Uhlenhorst avec ces habitations typiques et ces enfants aux larges sourires nous faisant coucou. Une vie déjà bien différente qu’à Windhoek. Le thermomètre monte rapidement passant de 16°C à 8h30 à plus de 28°C en début d’après-midi.

 

Nous arrivons dans la réserve de Hardap Dam à 14h. Nous nous arrêtons au péage à l’entrée du parc pour nous acquitter des droits d’entrée : 250 $ NAD pour 2 personnes et 1 véhicule. Nous poursuivons jusqu’au barrage puis l’entrée du camp, situé un peu plus loin. Nous avions réservé au préalable, mais ce lieu reste peu fréquenté par les étrangers.

Nous profitons des heures les plus chaudes pour nous reposer au bord de la grande piscine surplombant l’immense lac, un moment bien appréciable, serait-ce un peu les vacances ? 

Vers 16h30, nous nous dirigeons vers le campsite. Nous dominons cette immense réserve d’eau. Nous arrivons les premiers, nous ne serons que 3 véhicules à passer la nuit ici. Il est temps de se mettre au boulot et d’installer nos équipements pour la première fois. Il nous faudra tout un même 20 bonnes minutes pour tout mettre en place, avec une légère appréhension au déploiement de la tente. Une fois cette mission effectuée, que l’on va devoir répéter pendant quasiment un mois, nous aurons largement le temps d’être plus efficace avec le temps. Place au repos et à la contemplation dans un silence total. Le soleil décline peu à peu, la chaleur redevient rapidement supportable. Le bonheur ! Ce barrage se situe à 20km au Nord-Ouest de Mariental dans une zone parsemée de collines coniques coiffées de boutons de dolérite (Hardap signifie « mamelon » en nama). Il capte la Fish River qui coule vers le sud, ce qui a crée un grand lac au milieu d’un environnement aride. Le contraste y est saisissant. Nous profitons de notre premier coucher du soleil face à ce décor 360° dépaysant.

Vers 19h, notre commençons notre premier BBQ, braai comme nommé ici. La température est parfaite. Le soleil se couche pour laisser place à un ciel étoilé de toute beauté grâce à l’absence de toute pollution lumineuse. La Voie lactée nous bercera durant toute la soirée. Après de bonnes saucisses et patates au BBQ, nous rejoignons notre tente de toit vers 21h30 avec un dépaysement totalement en seulement 24h, la France nous paraît déjà bien lointaine...

Ce campement possède des douches et toilettes communs, plutôt propres et fonctionnels, ainsi qu’un espace central avec plusieurs BBQ et tables, les emplacements sont positionnés en arc de cercle, chacun à sa prise électrique. Les emplacements sont certes proches les uns des autres mais larges, certains sont légèrement ombragés. Nous ne sommes que trois véhicules ce soir donc parfaitement confortable et calme. Sans oublier l’immense piscine proche du restaurant. Notre voyage commence en beauté.

 

> Itinéraire routier du jour : Windhoek > Direction le Sud par la B1 jusqu’à Rehoboth > Tourner à gauche sur la C25 puis C15 jusqu’à Stampriet > C20 jusqu’à Hardap > Plein Nord sur la B1 > Puis tourner à gauche sur la M93 - 5h de route.

> Distance du jour parcourue en voiture : 354 km. 

> Hébergement : Hardap Recreation Resort - 23,3€ à 2 - Grande piscine - GR6W+3M2, Hardap Game Reserve, Mariental, Namibie - www.nwr.com.na/resorts/hardap-resort/

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J4 : 27 Avril 2025 : Hardap - Volcan de Brukkaros – Keetmanshoop - Quivertree Forest

Dimanche 27 Avril 2025 : Hardap - Volcan de Brukkaros – Keetmanshoop - Quivertree Forest Rest Camp

  

Notre première nuit sous tente fut bien agréable, le petit vent s’est vite calmé laissant place à un silence absolu. Le matelas est correct, plus confortable que certaines nuits au Népal, la longueur et largeur nous laisse suffisamment de la place pour un maximum de confort et ce malgré ma grande taille (1 m 91). Nous nous réveillons un peu avant 7h en même temps que le soleil, les lumières nous éblouissent dès le début de la journée. Nous rangeons l’équipement en 30 minutes, plutôt facilement. Puis profitons du soleil qui chauffe assez rapidement tout en gardant notre petite polaire.

À 8h30 nous reprenons la route, direction le sud jusqu’à une première pause à Mariental. Nous souhaitons effectuer quelques courses au SuperSpar, mais une fois arrivé sur le parking, un jeune local se bat avec les vigiles du super marché, puis menace de jeter des pierres. Nous ne souhaitons pas prendre de risque dès le début, car malgré les coups de bâtons qu’il reçoit, il ne s’arrête pas. Nous repartons donc bredouilles mais faisons le plein d’essence chez Shell 1 km plus loin. Le prix par litre est de 21,33 $ NAD, nous remplissons notre réservoir de 107 litres pour 107€. En Namibie, on se fait servir et on nous apporte le TPE à la fenêtre pour payer. Il est ensuite d’usage de laisser un pourboire.

Nous reprenons ensuite la B1 direction plein Sud sur une belle route rénovée récente. Vers 11h30, nous la quittons sur notre droite pour emprunter une gravel Road sauvage, la M98. Peu avant Berseba, nous bifurquons à droite sur une petite piste, la D3904 en direction du Brukkaros Crater jusqu’a un camp à 1588 m d’altitude. La piste devient ensuite trop cahoteuse. Nous stoppons donc sur les contre-pentes d’où un large panorama se dévoile sur ces plaines immenses à perte de vue. Il est 12h15, l’heure pour nous de manger une salade de riz et thon face à ce paysage.

Nous sommes seuls au monde jusqu’à qu’un véhicule arrive et se gare à côté de nous. Petite appréhension, 4 hommes se dirigent vers nous, ce sera finalement 4 bergers à la recherche d’un poulain égaré. La discussion est agréable perdu au milieu de nulle part. Nous nous retrouvons à nouveau seuls dans ce silence absolu. La chaleur devient accablante avec un bon 30°C. Nous reprenons la route vers 13h. De retour sur la B1, nous poursuivons plein Sud jusqu’à Keetmanshoop que nous atteignons vers 15h. Nous y marquons un arrêt pour faire quelques courses au prix de 262 $ NAD (12 œufs, une boîte de thon et une boite de maïs, du pain, un coca, et un bidon de 5 litres d’eau) soit 12,48 €. Deux enfants assez insistants nous réclament des sous ou des bonbons à la sortie du magasin, pourtant nous leur offrons bien un petit pourboire, mais ils continuent à s’agripper à la voiture. Des locaux garés à côté de nous leur disent de nous laisser tranquilles. Bref, nous terminons le trajet jusqu’à Quivertree Forest à 15 km de là. Nous passerons la nuit dans cette agréable ferme tenue par un Allemand. Dès notre arrivée, comme la veille, et comme à l’avenir je suppose, nous plongeons directement dans la piscine fraîche pour nous décontracter après tous ces kilomètres avalés. Un bonheur. Puis nous reprenons notre 4x4, et choisissons un emplacement proche de ces fameux arbres. Après les 33°C cette après-midi, une fois les 16h passés, la température décline à nouveau et devient très agréable. Nous sommes au milieu des Kokerboom, l’une des plantes les plus intéressantes et caractéristiques des régions chaudes et arides. Ce n’est pas vraiment un arbre mais une variante de plante aloès dont le nom botanique est Aloe Dichotoma. Ce Kokerboom a un tronc lisse et épais atteignant jusqu’à 1 m d’épaisseur et 9 m de hauteur. Ils fleurissent pour la première fois à l’âge de 20 et 30 ans. Les fleurs sont jaunes et atteignent une trentaine de centimètres pendant la saison entre juin et juillet. Ils poussent surtout dans un environnement à forte concentration de rochers noirs absorbant une grande capacité de chaleur (38°C). Les rochers servent aussi à ancrer l’arbre avec ses racines tentaculaires. Il résiste également au gel. Chacun a entre 200 et 300 ans.  

Vers 17h, nous nous rendons a pied à l’accueil de la ferme pour assister au repas de deux guépards. De magnifiques carnivores prenant finalement bien le temps de savourer leur morceau de viande. Puis nous retournons proche de notre bivouac profiter du coucher du soleil au milieu de ces arbres. Les couleurs sont sublimes comme tous les soirs apparemment. Un spectacle magnifique avec des couleurs évoluant du jaune à l’orange puis au rose, avant de laisser place une nouvelle fois à un ciel rempli de milliers d’étoiles. Notre campement au Quiver Tree Forest Camp est très confortable, nous avons une arrivée d’eau, une table en pierre, une petite lampe, une prise électrique, un petit arbre pour l'ombre et un bbq que nous n’utiliserons pas ce soir, nous cuisinerons au gaz. Les emplacements sont éloignés les uns des autres, avec quelques sanitaires communs dispersés, un très beau cadre. Pas de réservation possible, nul besoin, il suffit de se présenter directement. L’hébergement en campsite pour 2 personnes nous coûte 28€ dont l’entrée de la réserve 5€. Nous terminons cette 2eme soirée de bivouac vers 21h30, place à un peu de lecture et dodo dans un silence paisible sans vent.

 

> Itinéraire routier du jour : Mariental > B1 direction sur sud jusqu’à Brukkaros > A Tses tourner à droite direction Berseba via la M98 > Tourner à droite sur la D3904 > 8km > Volcan de Brukkaros (s’arrêter au camp inférieur car piste difficile 1h) > Keetmanshoop > Tourner à gauche sur la M29 > Quivertree Forest – 4h de route.

> Distance du jour parcourue en voiture : 371 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 6 km.

> Dépenses du jour : Courses alimentaires pour 12,48 € (262 $ NAD) / Essence pour 107 € (1 litre de diesel pour 21,33 $ NAD).

> Hébergement : Quivertree Forest Rest Camp, P.O. Box 262, Keetmanshoop, Namibia - Barbecue, douches chaudes, toilettes et électricité - Sans réservation - Piscine - 18€/ Personne (N$ 340.00 avec entrée du parc) - www.quivertreeforest.com

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J5 : 28 Avril 2025 : Quivertree Forest - Giant's Playground - Keetmanshoop – Fish River Canyon - Canyon Roadhouse :

Lundi 28 Avril 2025 : Quivertree Forest Rest Camp - Giant's Playground– Keetmanshoop - Fish River Canyon - Canyon Roadhouse :

 

Après un excellent début de nuit, nous nous faisons réveiller par le vent peu avant 6h, mais le lever de soleil ne va pas tarder, nous nous levons à 6h30 pour en profiter. L’ambiance est un peu plus fraîche ce matin, mais la récompense est déjà au rendez-vous.

L’aventure peut reprendre. À 7h45 nous nous dirigeons vers Giant’s Playground à 4 km de là. Nous effectuons une boucle de 3 kilomètres de marche à travers cette étendue de blocs et de roches magmatiques.

Nous poursuivons vers le Sud à 8h45, en repassant par Keetmanshoop où nous faisons quelques courses pour 25€, un gros plein pour une bonne partie du voyage : viandes, conserves, pâtes, fruits... A 9h30, nous prenons la B4 jusqu’au Fish River Canyon.

À 11h30 nous arrivons à l’entrée du parc NWR (350$ NAD l’entrée pour 2 personnes et un véhicule). La piste devient tout de suite cahoteuse dès l’entrée du parc. Après une dizaine de kilomètres nous débouchons sur ce paysage creusé par la nature. Finalement il vaut largement le détour, nous étions il y a tout pile un an au Grand Canyon aux USA et pouvons ainsi confirmer que ce Fish River Canyon est comparable. Nous marquons différentes pauses le long du flanc Sud. Ici rien est aménagé, la nature est quasiment à l’état sauvage. Avec 160 km de longueur, jusqu’à 27 km de largeur et une profondeur de 150 m, il est bien le deuxième plus grand canyon du monde. L’histoire du canyon est apparente dans ses différentes couches terrestres et dans sa stratification : l’ancienneté du lieu est tangible et l’absence de végétation étonne. Il se compose de deux canyons imbriqués l’un dans l’autre, qui se sont formés à des périodes distinctes. La première couche distincte de schiste, de grès et de matière éruptive entourant le canyon seraient constituées il y a quelques deux milliards d’années , puis se seraient transformées du fait de la chaleur et de la pression en roche plus solide telle que le gneiss. Le canyon interne lui, creusé plus récemment par la Fish River, à une profondeur de 270 m.

Nous pique-niquons une fois de plus seuls au monde face à ce panorama grandiose au Sulphur Spring View Point. C’est d’ici que débute le sentier de randonnée qui plonge dans cet étroit canyon, mais il est interdit de s’y aventurer seul sans guide. Il fait 30°C, mais un léger vent rend l’ambiance supportable. À 13h, nous revenons sur nos pas et poursuivons jusqu’au Main View Point puis au Hikers View Point.

Dans le sud de la Namibie, le Fish River Canyon, long de 160 km, est une véritable merveille géologique : un canyon imbriqué dans un autre canyon, l'un des plus grands du monde. Les premières couches sédimentaires se sont constituées il y a deux milliards d'années ; il y a 500 millions d'années, une période d'activité tectonique a amené ces couches à se fissurer et à s'incliner, ouvrant un vaste canyon dans la croûte terrestre. Le second canyon, d'une profondeur de 270 m, a été creusé au fil du temps par le passage de la Fish River dans cette vallée nouvelle.

À 15 h nous arrivons à notre très charmant camp du soir, le Canyon Road House. Nous faisons directement le plein de carburant car demain nous avons une longue journée de route isolée : 55 litres pour 1240$ NAD. Puis nous nous installons dans le campsite préalablement réservé en France. Nous nous voyons attribuer l’emplacement 2, très bien aménagé sous un arbre avec son bbq et sa table en pierre à deux pas de la piscine. Nous montons rapidement la tente et sautons directement dans la piscine pour le moment relaxation de la journée. Comme d’habitude, l'eau est bien fraîche mais c'est un réel bonheur. Puis nous nous baladons dans ce Canyon Road House qui recréé l’ambiance des relais routiers des années 1950 avec des vieilles carcasses de voitures et ces anciennes pompes à essence dans une atmosphère d’un autre temps. Vers 17h45, nous attaquons une petite marche nous menant au sommet d’une colline dominant le large plateau où nous sommes pour assister au coucher du soleil.

Et enfin, pour terminer cette belle journée, place au braai, saucisses grillées et haricots blancs au menu du soir.

 

> Entrée parc : 150 DN/pers + 50 DN/voiture (18€ à deux).  Il est possible d’y pénétrer par deux points d’accès: Hobas au nord et Ai-Ais au sud.

> Itinéraire routier du jour : M29 > Keetmanshoop > B1 > B4 > C12 (piste) > Après Holoog bifurquer à droite sur la D601 (C37 piste) > Hébergement sur notre droite (marquer une pause juste pour s’enregistrer avant 18h) > Poursuivre 30 Km (30 minutes de piste) jusqu’aux points de vue après Hobas où il faut s’acquitter des droits d’entrée. Sunset View Point à Gauche > Rentrer avant le coucher du soleil car le parc ferme (meilleures lumières au lever du soleil). 3h.

> Distance du jour parcourue en voiture : 228 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 10 km.

> Dépenses du jour : 25€ de courses alimentaires / 17€ d'entrée pour le parc de Fish River Canyon / 58€ de carburant.

> Hébergement : Canyon Roadhouse, Gondwana Collection Namibia – 34,4€ à 2 - Piscine - Proche de Hobas - www.gondwana-collection.com/fr/accommodation/canyon-road-campsite

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J6 : 29 Avril 2025 : Canyon Roadhouse - Orange River - Frontière Sud Africaine - Aus

Mardi 29 Avril 2025 : Canyon Roadhouse - Orange River - Frontière Sud Africaine - Sentier Vista - Parc Gondwana Sperrgebiet Rang - Aus :

 

La nuit fut excellente dans ce campsite très confortable. Nous nous levons sous le chant des oiseaux avant le réveil vers 6h45. Notre petite routine matinale se met en place en même temps que le lever du soleil. En 30 minutes nous plions notre campement et profitons des premières lueurs du jour. Une grosse journée de route nous attend jusqu’à la frontière Sud Africaine. Ce sera le point le plus au Sud de notre périple. Nous prenons la route à 8h par la C37, repassons par Hobas puis bifurquons sur la D207 jusqu’à Aussenkehr. Nous franchissons une barrière montagneuses avec quelques hauts sommets et des cônes parfaits. La roche varie de l’orange, au rose jusqu’au noir.

Nous traversons ensuite un désert lunaire à perte de vue sur un dôme géant, la piste défile au milieu de nulle part sans croiser personne durant des heures. Les paysages sont surprenants. Nous apercevons plusieurs autruches et un gemsbok. Au milieu de cette immensité sans fin, nous débouchons sur une intersection, improbable, nous poursuivons à droite sur la D278.

Au milieu de ces terres arides, nous tombons sur une zone verte : une immense culture de vignes. À 10h30, nous tombons sur un panneau « Road closed », fort heureusement un habitant nous fait signe de continuer, un peu stresser nous poursuivons. Nous commençons à longer le superbe fleuve orange. De l’autre côté de la rive, à quelques mètres, l’Afrique du Sud est là. C’est le deuxième plus long fleuve d’Afrique Australe, après le Zambèze. Il coule sur plus de 2 000 km jusqu’à l’Atlantique. Après un passage de gorges étroites, nous reprenons de l’altitude avant d’amorcer la descente en nous redirigeant doucement vers le Nord.

Nous traversons puis longeons à présent la Fish River qui rejoint le fleuve Orange plus au sud le long de cette gorge datant depuis des millénaires. À midi tapante, nous marquons la pause repas au bord de la rivière Fish, toujours sans croiser âme qui vive dans ce paysage entre verdure et aridité. La température est ici plus fraîche avec un petit 23°C sur les rives, le spot parfait. Nous reprenons la piste jusqu’à Rosh Pinah où nous retrouvons une route bitumée. La partie le long du fleuve Orange et de la Fish River était bien officiellement fermée mais nous avons pu passer sans soucis nous évitant un retour en arrière et un détour d’au moins 3h. Ouf. Nous roulons désormais à grande vitesse (limitée à 120 km/h) à travers ces grands espaces. Nous croisons de nombreuses autruches après les dizaines de singes le long de la Fish River. Vers 15h, 3 km après la toute petite ville de Aus, nous atteignons notre campement du soir établît au Klein Aus Vista. Un nouveau petit havre de paix très bien aménagé. Comme à notre habitude, après notre enregistrement à la réception, nous sautons directement dans la très belle piscine prendre notre dose de fraîcheur bien méritée, encore un bon choc thermique que notre corps apprécie. Une fois ce moment de détente terminé, nous reprenons notre 4x4 pour rejoindre via une piste le campement situé un peu plus haut à l’écart, au pied d'une colline qui nous domine.

Après notre installation, vers 17h, direction le sentier Vista pour grimper jusqu’au sommet d’une montagne dominant à 360° l’immense plaine qui nous entoure. Compter environ 30 min de montée. Le lieu est juste magique, le point de vue parfait pour admirer le coucher de soleil. Nous savourons l’instant pleinement. Nous apercevons aussi l’un des seuls chevaux sauvages au monde capables de vivre dans le désert. Leur nombre a baissé ces dernières années, en raison de la prédation et de la sécheresse (entre 100 et 150 environ). À 19h, nous sommes de retour au camp, place au braii et à la préparation du repas dans ce petit camp très paisible.

 

Dans le sud de la Namibie, le Fish River Canyon, long de 160 km, est une véritable merveille géologique : un canyon imbriqué dans un autre canyon, l'un des plus grands du monde. Les premières couches sédimentaires se sont constituées il y a deux milliards d'années ; il y a 500 millions d'années, une période d'activité tectonique a amené ces couches à se fissurer et à s'incliner, ouvrant un vaste canyon dans la croûte terrestre. Le second canyon, d'une profondeur de 270 m, a été creusé au fil du temps par le passage de la Fish River dans cette vallée nouvelle.

 

> Itinéraire routier du jour : 5h de trajet : D324 direction Sud (piste) > tourner à droite sur la C10 (piste) > D316 direction Sud > tourner à droite sur la C13 > A Aus tourner à gauche sur la B4 > Campement via une piste sur la gauche.

> Distance du jour parcourue en voiture : 398 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 7 km.

> Hébergement : Klein-Aus Vista Desert Horse Campsite - Farm Klein-Aus No 8 on the B4 main road to Luederitz Aus 9000, Aus, Namibia - www.klein-aus-vista.com/accommodation/desert-horse-campsite/ 17908 420 DN - Eau + Douche commune (Eau chaude). Pas d’électricité.

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J7 : 30 Avril 2025 : Aus - Kolmanskop – Luderitz - Kanaan Desert Retreat

Mercredi 30 Avril 2025 : Aus - Kolmanskop - Diaz Point - Luderitz - Kanaan Desert :

 

Nous nous levons vers 6h45, pour une fois avec une météo partiellement nuageuse, nous sentons l'influence peu à peu de l’océan. Mais le soleil n’est pas bien loin. À 7h nous quittons le campement direction plein Ouest vers Luderitz via la B4. Première étape du jour : Kolmanskop, la ville fantôme que nous atteignons à 8h30, l’entrée coûte 180 $ NAD par personne. Nous découvrons ce lieu hors du temps en 1h30, passant de bâtiment en bâtiment au milieu de bourrasques de vent violentes transportant le sable. Il y a beaucoup de charme dans ces différents lieux de vie. Le sable a rapidement reprit possession des lieux après l’abandon de cette ville minière. C’était ici le siège de la Consolidated Diamond Mines. On peine à croire que dans cette ancienne ville où florissant l’industrie diamantifère arborait jadis un hôpital, un bowling et un théâtre. La chute des ventes de diamants après la Seconde Guerre Mondiale et la découverte de filons plus riches mirent fin à cet agréable âge d’or. En 1956, la ville était déjà totalement déserte et le sable y reprenait ses droits. Ces bâtiments délabrés engloutis par les dunes mouvantes ont quelque chose d’irréel.

À 10h15, nous reprenons la route direction Luderitz à 22 km, et pour commencer Diaz Point face a l’Océan Atlantique. C'est une péninsule battue par les vents avec son phare caractéristique rouge et blanc. Il y a sur place un camping et un coffee shop, mais le lieu n’inspire pas au repos sans ombre ni abris du vent. Nous revenons sur la ville via la piste D701 qui longe l’océan, attention à marée basse. Nous y croisons quelques pêcheurs et un renard ainsi que des flamants roses.

Nous parcourons les quelques rues de la ville, bien plus petite que ce que je m’imaginais, puis grimpons à la fameuse petite église luthérienne qui domine la ville, la Felsenkirchr. Le vent souffle ici très fort, et le sable est omniprésent étant entouré par le désert du Namib et la côte atlantique sud. Vestige colonial allemand à peine touché par le XXI eme siècle, Luderitz semble figée dans le passé ce qui lui confère à la fois un côté lugubre et un certain charme. Bref, c’est certainement un des endroits les plus incongrus d’Afrique.

A 13h15, juste avant de quitter Luderitz, nous effectuons quelques courses pour 20,50€ et le plein d’essence : 61,50€, 1290 $ NAD pour 61 litres (21,18$ par litre).

Nous revenons par la B4 jusqu’à Aus (bitumée), puis par des pistes plus cahoteuses, la C13 puis la D707, magnifique en longeant à notre droite une chaîne de montagnes aux multiples couleurs et de l’autre côté un désert plat sans fin.

Pour accéder à notre campement du soir, nous devons emprunter une étroite piste privée sur 7 km sur notre droite pour déboucher, dans cette immensité totale, sur le Kanaan Desert Retreat isolé sur une petite colline. Je n'ai pas le temps aujourd’hui de sauter dans la piscine proche de la réception, nous arrivons à 17h sur 8 petits emplacements isolés et insolites avec une petite cuisine, une douche et un WC privatifs sous un petit abri en bâche. Un charme de fou avec une vue unique… Ce sera mon hébergement coup de coeur de ce voyage. Les photos parlent d’elles même. Nous sautons à la douche en pleine air tout en savourant en même temps du paysage, puis préparons notre braai du soir tout en profitant des couleurs décliner, face à ce plateau aux broussailles devenant d'un orange vif. Un moment qui restera gravé à vie. Ambiance savane sous une fine lune qui commence à sortir. Chaque minute nous offre des couleurs différentes. Face à notre repas, nous avons un écran géant naturel.

Nous terminons cette journée à contempler les étoiles, et admirons cette fine lune orange se coucher à l’horizon (20h42).

 

Ville fantôme juste avant Luderitz : Kolmanskop (ouvert de 8h à 15h - N$ 180 p.p – 9€). Il fut un temps, Kolmanskoppe s’organisait autour de l’exploitation de diamants. Après avoir trouvé de nouveaux spots plus prolifiques, la ville a été abandonnée et est donc maintenant une ville fantôme. Le sable et les dunes ont repris leur droit et ensevelissent tout ce que l’être humain avait construit. Maisons, Gare, Boulangerie, tout a été recouvert par le sable, qui traverse les fenêtres, pourtant à 1m de haut. 

 

> Itinéraire routier du jour : 5h30 : B4 jusqu’à Luderitz (goudronnée) > Aller/Retour > Kolmanskop sur la gauche > Retour par le camping précédent > Puis C13 (piste) > Tourner à gauche D707 (piste) > Puis piste à droite jusqu’au camping.

> Distance du jour parcourue en voiture :  438 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 8 km.

> Dépenses du jour : Courses alimentaires au Spar de Luderitz à 20,50 € / Plein de carburant à Luderitz à 61,50 €.

> Site officiel de Kolmanskop : https://kolmanskuppe.com (ouvert de 8h à 13h - N$ 180 p.p – 9€).

> Hébergement : Nuit au Sud du Namibrand Nature Réserve : Kanaan Desert Retreat – 26,5€ à deux  - www.kanaannamibia.com - Farm 104 Karas 9000 - Sanitaires + BBQ + Eau + Piscine - Pas d'électricité - Mon hébergement coup de coeur de ce voyage.

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J8 : 1er Mai 2025 : Kanaan Desert Retreat - Desert du Namib - Namibrand Nature Réserve – Canyon de Sesriem - Elim Dune

Jeudi 1er Mai 2025 : Kanaan Desert Retreat - Desert Namib - Traversée du Namibrand Nature Réserve – Canyon de Sesriem - Elim Dune - Little Sossus Lodge

      

Après une nuit plus fraîche que les précédentes avec environ 10°C, nous nous levons vers 7h. Nous admirons, une fois n’est pas coutume, le lever du soleil entre désert et montagne. Le spot de cette nuit fut vraiment parfait, isolé du monde, dans une plénitude totale, avec un réveil sous le chant des oiseaux.

Nous reprenons la route un peu après 8h, direction le Nord via la D707 jusqu’à Spes Bona, puis la Gravel Road C27 par Betta jusqu’à Sesriem. Les paysages défilent et nous en mettent plein les yeux. Nous sommes en plein cœur de la réserve du Namibrand, nous croisons de nombreux zèbresdes impalas, ruminants qui se reproduises en grand nombre, et des gemsboks. À midi, nous stoppons à l’ombre d’un arbre pour manger. Le spot est tellement romantique face à des montagnes orange arides et un immense plateau de verdure. Un paysage tout en contraste, intemporel et silencieux.

Le désert du Namib est le plus ancien de la planète, son nom signifie « vaste plaine aride », il a aussi donné son nom au pays entier : la Namibie. La majorité de ces terres arides et semi-arides ponctuées de points de vue font partie du parc national de Namib-Naukluft qui couvre 23 000 km2.

À 13h nous entrons dans le parc de Sossusvlei. Nous débutons par le Canyon de Sesriem, il mesure 3 km de long et 30 m de profondeur, nous y pénétrons avec une petite randonnée de 1h dans ses entrailles. Il a été creusé par la rivière Tsauchab dans un agglomérat de sable et de cailloux vieux de 15 millions d’années. Nous revenons légèrement sur nos pas jusqu’à Sesriem, qui signifie « six courroies » faisant référence au nombre de courroies en cuire (de chariot à bœufs) nécessaires pour puiser de l’eau dans le canyon. Cette localité lointaine est surtout la porte d’entrée de Sossusvlei mais elle propose une station service et quelques hébergements, pour notre part nous dormons à 40 km de là ce soir.

Nous enchaînons ensuite sur l’Elim Dune. Compter environ 45 min de marche pour attendre son sommet, son ascension est très essoufflante en progressant dans ce sable où l’on recule quasiment à chaque pas. Un premier panorama grandiose à 360° s’y dégage. La couleur du sable ocre contraste totalement avec la plaine jaune, et les montagnes marrons et noires au loin.  

À 15h15, nous amorçons la descente face à Sesriem. Nous étions totalement seuls une fois de plus sur cette dune. Ces dunes du Namib sont composées de sable quartzite coloré, elles présentent des teintes variant du crème à l’orange et du rouge au violet. Contrairement aux dunes anciennes du Kalahari, celles-ci se déplacent avec le vent et adoptent des formes distinctes en perpétuelle évolution. Les dunes étoiles évoquent des étoiles vues d’en haut, tandis que les dunes transversales, comme celles du littoral au sud de Walvis Bay, se dressent perpendiculairement au vent de Sud-Ouest prévalant. Les dunes les plus stables, qui présentent donc le plus de végétation sont les dunes en parabole, dues à la variabilité des vents. Les dunes longitudinales (seif) mesurent jusqu’à 100 m de haut, tandis que les dunes barkhanes, en forme de croissant et majoritaires à l’extrême nord de la côte des Squelettes et au Sud de Luderitz, sont les plus mobiles, puisque créées par des vents unidirectionnels.

Nous reprenons la route durant 45 minutes jusqu’à notre campsite du soir, le Little Sossus que nous atteignons à 17h, via C27 puis à droite la C19. Comme souvent à notre arrivée, je saute dans la piscine fraîche pour me détendre après toute cette route, puis nous enchainons sur l'installation du camp. Comme la veille, le campsite est composé de 10 emplacements assez éloignés, avec des sanitaires privés, et un petit toit. Nous sommes aux anges dans ce charme fou. L’eau chaude de notre douche est chauffée au bois : un namibien l'allume tous les soirs vers 17h.

Au menu, pour changer, ou pas, un petit bbq avec côtes de porc, et pâtes, face à un nouveau coucher du soleil, ce coup-ci avec un voile nuageux partiel donnant des couleurs tout aussi somptueuses. Place à un repos bien mérité après de longues pistes tôlées avalées en 4x4 aujourd'hui.

 

> Itinéraire routier du jour : 4h45 de route : Retrouver la D707 et remonter vers le Nord (piste) > A Spesbona tourner à gauche sur la C27 (piste) > A Sesriem après être entrée dans le parc, tourner à gauche en suivant View Point Sesriem > Poursuivre 4,5 km jusqu’au Parking du Canyon > Revenir puis se diriger vers Elim Dune > Sortir du parc puis emprunter la D826 > Tourner à droite sur la C19 direction SE > Tourner à droite face à la D854 jusqu’au campement (fermeture du camp à 19h).

> Distance du jour parcourue en voiture : 272 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 8 km.

> Dépenses du jour : entrée du parc de Sossusvlei Namib-Naukluft : 17€ à deux (avec une voiture).

> Hébergement : Little Sossus Lodge – 35€ à deux - At the junction of the C19 and D854 roads Maltahohe 9000, Maltahohe, Namibia - www.littlesossus.net - Piscine + SDB privée + Eau chaude + électricité + BBQ + épicerie (pain sur commande la veille).

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J9 : 2 Mai 2025 : Namib-Naukluft National Park - Sesriem - Big Daddy - Deadvlei - Sossusvleil - Tsauchab River Camp

Vendredi 2 Mai 2025 : Little Sossus Lodge - Namib-Naukluft National Park – Sesriem - Sossusvlei - Big Daddy – Deadvlei - Tsauchab River Camp

 

Aujourd’hui nous débutons la journée tôt pour attaquer les fameuses dunes de Sossusvlei aux premières lueurs du jour. Le réveil sonne ainsi à 6h pour quitter le camp à 6h45. Le vent souffle à nouveau assez fort par bourrasques ce matin, mais il nous n’aura réveillé qu’un petit quart d’heure avant le lever. Le parc ouvre à 7h15. Nous commençons par faire une petite rencontre : un sympathique chacal se prélassant sur le bord de la route.

Il nous faut débuter par ravaler les 40 km de piste jusqu’à Sesriem, s’acquitter des droits d’entrée (350$ NAD) et rouler 65 km sur une route bitumée ce coup-ci jusqu’à atteindre le vaste salar (lac dont les sédiments sont constitués par des sels) de Sossusvlei. Il apparaît au milieu des gigantesques dunes rouges qui s’élèvent de part et d’autre. Le vent modifie sans cesse la forme des dunes, ainsi que leurs couleurs qui changent selon la lumière. Le cadre est époustouflant en dégageant une impression d’immensité et de grandeur intemporelle. 

La route bitumée se termine, les 4 derniers kilomètres deviennent techniques et sont réservés aux 4x4. Ouf je passe sans problème, non sans stress, en passant en mode L4. Nous attaquons l'ascension pour la Big Daddy à 8h45, 325 m de dénivelé dans le sable tout de même. Nous montons à une excellente vitesse malgré le vent violent, en tout pile 1h. À 9h45, nous voici au sommet de ce qui restera graver pour longtemps. Le 360° est juste inimaginable, il faut le vivre pour le croire. Le vent souffle violemment là haut, on se croirait en haute montagne, sur une arête de neige, avec un fort transport de sable. L’ambiance est magique. Nous amorçons la descente en courant dré dans l’pentu, pieds nus dans ce sable fin.

Nous enchaînons ensuite sur son voisin, le Deadvlei. Ce sont ici des arbres pétrifiés qui se dressent dans le « vlei » (cuvette) avec leurs branches desséchées jetant des ombres désolées sur le sol blanc. La juxtaposition du ciel d’un bleu profond et des dunes vertigineuses est captivante.

Nous sommes de retour à 11h au parking 4x4, le stress remonte à nouveau pour le passage de la piste dans le sable. Nous revenons sur nos pas et marquons une pause à la Dune 45.

À midi, nous en profitons pour pique-niquer au pied de la superbe Dune 40, ici il n’y a déjà plus personne. Nous profitons à nouveau au calme, enfin presque car le vent reste omniprésent.

À 13h nous sommes de retour à Sesriem où nous effectuons le plein d’essence (21,15 $ NAD pour 1 litre) soit 1630 pour 77 litres (78€), et quelques courses pour 245$ NAD (deux belles pièces de porc, 2 conserves, 2 sandwichs pour demain et 1 coca). Il fait 27°C. Nous reprenons la route, direction une nouvelle destination à 14h. Nous re empruntons la C19 jusqu’au Little Sossus où nous avons passé la nuit puis tournons sur notre gauche par la Gravel Road D854 sur environ 40 km jusqu’à Tsauchab River camp. Finalement nous ne dormirons pas ici, nous sommes redirigés 7 km en aval, au Naukluft View Camp qui appartient également au Tsauchab River Camp.

Nous arrivons à 16h, et tant mieux, la fatigue commençait à se faire réellement sentir. Notre campsite se situe sous une petite forêt permettant de nous protéger un peu de vent qui a soufflé très fort toute la journée. Le calme nous fait grandement du bien. Une fois de plus beaucoup de charme, des emplacements très espacés sans aucun vis à vis. Nous avons hâte de prendre notre douche tout de même. Ce sera possible à partir de 17h avec comme la veille de l’eau chauffée au feu de bois. Place à la préparation du campement pour la nuit. Et au menu, un braai avec deux superbes pièces de porc achetées à Sesriem, et des frites !!!!

  

Le désert du Namib

Un désert côtier impressionnant s'étendant de l'Atlantique à un haut plateau dans les terres, l'étroit désert du Namib longe la côte du sud-ouest africain sur 1 300 km environ. Considéré comme l'un des plus vieux déserts du monde, il est délimité au nord par le désert du Kaokoland qui s'étend en Angola, et au sud par le Karoo d'Afrique du Sud. L'étroit Namib mesure pour la plupart du temps moins de 160 km de large. Malgré cela, on considère qu'il est composé de trois sections: la bande côtière influencée par l'Atlantique; le Namib extérieur, occupant ce qui reste de la moitié ouest; et le Namib intérieur, comprenant la moitié est du désert. Appelé généralement la Côte des squelettes, le Namib côtier ne reçoit presque aucune pluie et dépend pour l'humidité des brouillards marins réguliers. À partir du niveau de la mer, le terrain s'élève jusqu'à 900 m, où le désert rejoint la base du Grand Escarpement à l'est. Dans le Namib intérieur, les précipitations annuelles moyennes ne sont que de 50 mm environ.

La sécheresse est une telle caractéristique du Namib qu'on pense qu'il serait dans cet état aride depuis au moins 55 millions d'années. Il est d'autant plus surprenant d'apprendre que des animaux comme la vipère, le gecko, le zèbre et l'éléphant vivent dans ce désert. Certaines zones du Namib sont aussi riches en flore, dont Welwitschia mirabilis, poussant près du sol et aux feuilles semblant épuisées, qui extrait l'humidité des brouillards marins et peut vivre plus de 1000 ans. Dans le sud du Namib, certaines dunes font jusqu'à 32 km de long et 240 m de haut.

 

Le brouillard fréquent de la Côte des Squelettes : En circulant vers le nord le long de la côte de la Namibie, le courant froid de Benguela dans l'Atlantique refroidit l'air humide au-dessus de l'océan qui, en rencontrant l'air chaud du désert, entraîne la formation d'épais bancs de brouillard affluant jusqu'à 100 km dans le centre du Namib avant de s'évaporer sous le soleil.

 

> Itinéraire routier du jour : 4h de route : C19 direction Sesriem (piste) > D826 (goudronnée) > Pied de la Big Dady via une piste sableuse technique  > Retour par le même itinéraire > D854 jusqu'à Tsauchab.

> Station essence : Sesriem.

> Distance du jour parcourue en voiture : 254 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 12 km.

> Dépenses du jour : Entrée du parc à Sesriem pour 2 personnes : 17 € / Plein de carburant : 78 € / Courses station service de Sesriem : 12 € (245 $ NAD).

> Hébergement : Tsauchab River Camp - Naukluft View Camp -  D054 & D850 GPS: S24 26' 37" E16 10' 11" Sossusvlei 22007, Maltahohe, Namibia - BBQ + Sanitaires privés + Eau - www.tsauchab.com 

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J10 : 3 Mai 2025 : Naukluft National Park - Rando Olive Trail - Ababis

Samedi 3 Mai 2025 : Tsauchab River Camp - Naukluft National Park - Rando Olive Trail (10 Km) - Ababis Guest Farm

 

Nous plions le camp à 8h et poursuivons notre road trip vers le Nord par la D854, une piste cahoteuse avec de nombreux passages tôlés. Il fait frais ce matin, 12°C.

Nous entrons dans le massif du Naukluft en découvrant des paysages avec un relief bien différent que jusqu’à présent. Nous devons d’abord aller nous enregistrer au niveau du campement à 13 km de l’entrée au bout de la piste : 350 $ NAD pour 2 personnes et 1 véhicule, puis revenons sur 4 km. Au programme le joli Olive Trail, une boucle de randonnée de 10 km qui débute à 4 km au nord-ouest du bureau du parc, le long de la D854 que nous remontons. A 9h45, la marche débute par une ascension assez raide (environ 45 minutes) parmi les oliviers sauvages d’où le nom Olive Trail. Au sommet, nous profitons d’une vue qui embrasse la Naukluft Valley. Nous tournons ensuite vers l’est, puis descendons progressivement dans une profonde vallée en passant sur des rochers parfois glissants. Nous cassons la croûte vers 11h30 dans ces petites gorges. Plus loin, pour franchir la paroi d’un canyon qui se présente à nous, quelques chaînes sont fixées au rocher pour nous permettre de passer. Nous terminons cette superbe boucle dans le sens horaire à 13h15 soit en 3h30 dont 30 min de pauses. Nous n’aurons croisé qu’un petit groupe de 3 personnes dans cette aventure sauvage éloignée de tout. A 13h45, nous sortons du parc puis reprenons la piste D854 vers le Nord jusqu’à Bullsport. De là, nous tournons sur notre gauche et empruntons la C14 qui longe le lit de la rivière Tsondab.

Nous arrivons à notre campement du soir, le Ababis Guest Farm à 15h. Assez toi pour une fois, nous permettant ainsi de prendre un peu de repos dans cette ferme paisible où de nombreuses brebis tournent autour de nous. Nous profitons également de la piscine sous un magnifique soleil moins chaud que les précédentes journées, il fait 22°C. Le camp possède seulement 4 emplacements espacés autour de sanitaires communs. Nous sommes au milieu d’une vaste plaine face aux montagnes du massif de Naukluft. Nous aurons droit à un nouveau superbe coucher du soleil sur ces montagnes. Pour la première fois de ce voyage, nous serons totalement seuls à ce campement. Nous n’aurons pas croisé beaucoup d’êtres humains aujourd’hui, 3 durant la rando et moins de 10 véhicules sur la journée. 

 

> Itinéraire routier du jour : Remonter vers le Nord la D854 (piste) > Tourner à gauche pour entrer dans le Naukfluft National Park > Poursuivre la piste puis tourner à droite jusqu’au parking de la rando Olive Trail (1h pour 45km). Revenir sur la D854 et poursuivre vers le Nord > A Bullsport tourner à gauche sur la C14 jusqu’à Ababis (piste encore) > Le camp se situe à gauche face à la D1261 (1h pour 60 Km depuis Olive Trail). Soit 2h de route pour 100 km.

> Station essence : Pas de station essence sur la route, sauf à Solitaire.

> Distance du jour parcourue en voiture : 115 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 13 km.

> Hébergement : Ababis Gaestefarm - Nuit réservé par mail – paiement sur place : www.ababis-gaestefarm.de - P.O.Box 1004, Maltahöhe - N$ 300,00 par personne

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J11 : 4 Mai 2025 : Ababis Gaestefarm - Namib-Naukluft National Park – Solitaire - Gaub Pass - Kuiseb canyon - Moon Landscape - Walvis Bay

Dimanche 4 Mai 2025 : Ababis Gaestefarm - Namib-Naukluft National Park – Solitaire - Gaub Pass - Kuiseb canyon - Moon Landscape - Walvis Bay 

 

La nuit fut pour la première fois depuis le début de ce road trip assez compliquée, un vent violent omniprésent nous a accompagné toute la nuit faisant claquer la tente à tout va. Un vacarme à nous rendre fou. Nous réussissons tout de même à dormir quelques heures. Le soleil matinal nous redonne le sourire, nous reprenons la route pour cette nouvelle étape à 8h.

Nous débutons ainsi la journée par un premier arrêt à moins 15 km sur la C14 à Solitaire à 8h15. Cette bourgade est perdu au milieu de nulle part avec sa petite station service à l’ambiance western orné de carcasses de voitures rouillées et ensablées. Après un petit arrêt ravitaillement : 86 $ NAD, soit 4€ pour 1 bidon d’eau et une boîte de gâteaux, nous poursuivons vers le Nord toujours sur la C14, franchissons le Tropique du Capricorne puis avalons cette magnifique piste jusqu’au Gaub Pass. Une succession de gorges serrées, de virages, de montées et descentes cassant la monotonie des grandes lignes droites précédentes. Nous sommes en plein cœur d’un no man’s land pendant 200 km. Nous amorçons ensuite la descente sur le Kuiseb Canyon. Il abrite le large lit de la rivière éponyme, à sec presque toute l’année. Même lorsqu’elle coule pendant 2 à 3 semaines à la saison des pluies, elle ne va pas au delà de Gobabeb et s’infiltre ensuite dans le sable. L’eau potable qui aliment Walvis Bay est pompée à Rooibank dans cette nappe souterraineNous traversons à présent le désert du Kuiseb où dévalent d’impressionnantes dunes. Nous marquons un court arrêt sur une arche naturelle en roche nous rappelant notre voyage aux USA il y a un an. Puis nous descendons peu à peu en direction de Walvis Bay où nous passerons la nuit. À midi nous entrons dans le Dorob national Park . Le thermomètre perd 10°c en 10 min plus nous nous rapprochons de l’océan Atlantique.

À 12h45, bien plus tôt qu’initialement prévu, nous arrivons au Moon Landscape (View Point 4, gratuit) pour casser la croûte, via une toute récente 2x2 voies surprenante au milieu de nulle part puis par la C28. Nous sommes à nouveau dans des arrières terres, la température est remontée en flèche : 30°C sans un brin d’ombre. Même si les couleurs et le panorama doit être exceptionnels au lever ou coucher du soleil, le détour pour ce panorama a 360° vaut tout de même le coup. Une aridité extrême à perte de vue. Le lieu porte bien son nom, on se croirait vraiment sur la lune. Nous reprenons la route à 13h30 via la D1991, C28 puis à nouveau l’A2 toute récente. Cette dernière longe les superbes dunes jusqu’à la Dune 7 où nous marquons un nouvel arrêt. 

Puis nous prenons la direction de notre destination finale du jour Walvis Bay. Son port est abrité par une langue de sable, brise-lames naturel qui protège la ville des assauts puissants de l’océan. Son port fut longtemps une place stratégique : revendiquée par la colonie du Cap en 1795, elle fut officiellement annexée par les Britanniques en 1878 pour contrecarrer les ambitions de l’Allemagne dans la région. Une colonie d’otaries à fourrure, des pélicans, des flamants roses et des sternes des baleiniers y ont élu domicile.

Nous faisons un gros plein de courses au Spar situé dans le centre pour 66€, il est très facile de s’y garer. Puis nous faisons le plein de carburant à une station Engen juste en face pour 1117 $ NAD pour 54 litres (20,6 $ NAD par litre) soit 54€. Nous allons ensuite profiter du bord de mer dans le quartier Lagoon où il est également facile de se garer. Après des kilomètres dans le désert, cette pause fraîcheur est plus qu'appréciable. La température extérieure est de 22ºC. Au loin, nous distinguons bien les nuages qui stagnent sur Swakopmund.

Nous reprenons une dernière fois le 4x4 jusqu’au Lagoon Chalets où nous passerons la nuit. Le spot est bien aménagé et surprenant au cœur d’un quartier résidentiel. Les emplacements sont plutôt larges, séparés par des palissades autour de sanitaires communs très confortables. BBQ, électricité et coin ombragé. Nous nous installons tranquillement avant de ressortir à pied assister au coucher du soleil sur l’Océan Pacifique le long de Lagoon Promenade Road. Nous distinguons encore au loin cette brume tenace impressionnante. Le quartier est plus que paisible, certes sans réel charme, mais avec un front de mer très bien aménagé inspirant à la détente après des kilomètres sans ne croiser personne dans des terres inhospitalières. Nous terminons la journée par notre transitionnel braai : cuisses de poulet au bbq et patates sautées sous la fraîcheur d’un ciel étoilé.

 

> Itinéraire routier du jour : 5h30 de route (ou 3h30 de route pour 250 km sans la Moon Landscape) : Direction nord par la C14 > Passer le Tropic du Capricorne > Gaub Pass > Kuiseb Canyon sur notre gauche en aller-retour > Poursuivre jusqu’à Green Valley et quitter la C14 à droite par la D1984 > Tourner à droite sur la C28 > Puis gauche D1991 pour Moon Landscape D1991 View Point 4 > Revenir par la même route et marquer un arret à la Dune 7 pour sunet > Walvis Bay.

> Station essence : Solitaire ou Walvis Bay.

> Distance du jour parcourue en voiture : 372 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 5 km.

> Dépenses du jour : Plein de carburant pour 54 € + Courses alimentaires pour 66 € au Spar.

> Hébergement :  Walvis Bay : Lagoon Chalets – 36,6€ à deux - www.lagoonchaletswb.com - 8th Road West, Meersig Meersig 9000, Walvis Bay, Namibia - BBQ – Électricité – Sanitaires communs.

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J12 : 5 Mai 2025 : Walvis Bay - Swakopmund - Cap Cross - Épave du Zeila - Henties Bay - Spitzkoppe

Lundi 5 Mai 2025 : Walvis Bay - Swakopmund - AR Cap Cross (otaries) - Épave du Zeila en route - Henties Bay - Spitzkoppe Tented Camp & Campsite

 

Après une nuit excellente, un peu plus fraîche et humide que d’habitude, nous nous levons vers 7h puis quittons le camp à 7h45 pour longer la côte Atlantique direction le Nord. Nous quittons ainsi Walvis Bay, ville étape bien agréable et longeons l’océan par la B2. Nous entrons dans la brume et Swakopmund à 8h40, nous nous garons proche du phare. L’ambiance est très tranquille, les rues paraissent mortes avec de grands parkings vides et très peu de circulation, mais les quelques commerces ouverts sont remplis d'expatriés dégustants leurs petits déjeuners, boulangeries à la française, cafés, agences de voyage… Nous sommes dans ce courant de Benguela qui est un rapide courant froid océanique qui coule depuis l'Afrique du Sud, remontant les côtes de Namibie et d'Angola, vers le nord-ouest pour rejoindre un courant chaud équatorial. D’où l’apport d’eaux très poissonneuses et cette brume tenace selon les saisons. Dans la partie nord du désert du Namib les brouillards sont fréquents pendant l’hiver austral. C’est presque la seule source d’humidité puisque la ville de Swakopmund ne reçoit, en moyenne, que 11 litres d’eau par m2 en décembre et janvier.

Swakopmund est coincé entre les dunes et les rouleaux de l’Atlantique. C’est la capitale namibienne des activités d’aventure et elle possède un vestige colonial fantomatique. Avec son architecture allemande, sa promenade en bord de mer, elle ressemble à une ville balnéaire de la mer du Nord ou de la Baltique. C’est aussi une ville africaine effervescente. Près des deux tiers de la population de Swakopmund vivent à Mondesa, un Township créé durant l’apartheid, au nord-est du centre ville, héritage du mandat sud-africain. Le cœur de la ville se situe dans la zone de la digue, au pied du phare, mieux connu sous le nom de Mole. Lors de l'occupation sud-africaine de Swakopmund, le port passa au second plan derrière Walvis Bay.

En poursuivant sur cette C34 parfois en sel, nous tombons à notre gauche sur la fameuse épave du Zeila, échouée en 2008. Nous la distinguons à travers ce brouillard épais étant très proche de la plage. Il est 10h15. Plus loin, Henties Bay est une baie qui attire beaucoup de pêcheurs, elle grouille de véhicules harnachés de cannes à pêche. Outre ses eaux poissonneuses, elle jouit d’une ambiance détendue et d’une grande plage propice aux balades.

Nous poursuivons encore au Nord, direction le Cape Cross, ce coup-ci en aller-retour car nous bifurquerons plus tard ici à Henties Bay pour rejoindre Spitzkoppe par de bonnes pistes caillouteuses qui sont des alternatives tranquilles à la B2 bitumée très fréquentée plus au sud. Henties Bay fait partie du parc national de Dorob, un parc polyvalent protégeant les écosystèmes côtiers et accueillant les nombreuses activités récréatives réputées de la région. La partie de la côte au nord de Swakopmund jusqu'à l'Ugab est particulièrement prisée des pêcheurs qui viennent en masse taquiner les poissons d'eau salée. Les petits bâtiments en bétons espacés à intervalles réguliers sont d'ailleurs des toilettes destinées aux pêcheurs et aux campeurs. Le littoral est aussi ponctué de spots de surf mondialement réputés.

Avant même d’arriver, nous sentons déjà l’odeur avant de te tomber sur des milliers d’otaries (population en 2021 : 1,5 million). La Cape Cross Seal Reserve, la plus réputée de la côte namibienne, abrite la plus célèbre colonie reproductrice d’otaries à fourrure, qui semble bien profiter des fortes concentrations de poissons présentes dans les eaux glaciales du courant de Benguela. On reste impressionné à la vue de ces 100 000 pinnipèdes qui se prélassent sur la plage et s’ébattent dans les vagues. Nous pique-niquons un peu à l’écart des odeurs face à l’océan au soleil.

À 12h45 il est temps de reprendre la route, nous revenons donc légèrement sur nos pas jusqu’à Henties Bay. Nous y marquons un arrêt pour faire un nouveau gros plein de courses avant de ne plus rencontrer de grandes villes pendant de nombreux jours. Nous ne prendrons plus que du frais au jour le jour jusqu’à la fin du voyage, nous en avons pour 23€. En l’espace de 30 min, nous passons de 15 à 36°C. Le choc thermique avec une amplitude de plus de 20°C. À 13h45 nous reprenons la route par la D1918, puis nous tentons une toute petite piste sur notre gauche, la D1925. Elle devient étroite et scabreuse, mimi à un peu d’appréhension. Nous arrivons sur une barrière à ouvrir au milieu de nulle part, puis de jeunes enfants courent jusqu’à nous pour nous réclamer à boire ou à manger… Nous roulons ensuite jusqu’à Spitzkoppe. L’arrivée pile face aux montagnes est majestueuse, hors des sentiers battus. Cette montagne apparaît au loin tel un mirage au dessus des plaines poussiéreuses du Damaraland méridional. Nous tombons sur un second portail tenu par un gardien. Nous entrons dans le campsite « Community Camp » sans s’en rendre compte par l’entrée ouest. On nous donne un petit papier puis nous nous rendons à la réception en passant aux pieds de ces roches gigantesques, magnifiques. Une fois à la réception, on nous informe que ce n’est pas le camp que nous avions réservé. Le notre est  situé juste un peu plus loin, et finalement tant mieux car ce dernier était blindé. Nous avons pu traverser le parc sans payer au plus proche de ces rochers. Nous ressortons par l’entrée principale, 5 enfants Himbas s’accrochent à nos portes et sur notre coffre nous réclamant une nouvelle fois pain et nourriture, nous poursuivons malgré le fait qu’ils restent accrochés dans l’angoisse de les blesser. Ouf plus de peur que de mal. Nous traversons les quelques habitations et arrivons au bon camp à 16h30, le Spitzkoppe Tented & Campsite. Le spot est totalement plus calme et bien aménagé. Nous avons l’emplacement C12, cosy à la perfection avec son évier, une douche et un wc privatif, ainsi que l’électricité, sous l’ombre d’un arbre et face aux montagnes. Le coucher et lever du soleil s'avérera être à la perfection. Installation de la tente, et sans tarder direction la piscine pour un grand bol de fraîcheur. Place ensuite à la préparation du BBQ et à la contemplation des lumières qui déclinent sur le massif du Spitzkoppe.

 

> Itinéraire routier du jour : 5h de route : Remonter la B2 (goudronnée) vers le Nord le long de l’océan > Swakopmund > C34 (goudronnée) toujours vers le Nord > Sur la gauche épave du Zeila avant Henties Bay > Cape Cross en aller-retour > Henties Bay > D1916 vers l’Est (piste) > Tourner à gauche D3716 > Tourner à gauche pour le campement.

> Station essence : Swakopmund ou Henties Bay.

> Distance du jour parcourue en voiture : 344 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 6 km.

> Dépenses du jour : Courses alimentaires à Henties Bay : 23 € + entrée du parc au Cape Cross : 17 €.

> Hébergement : Spitzkoppe Tented Camp & Campsite - Spitzkoppe River Valley 00000, Spitzkoppe river valley, Namibia - spitzkoppemountaincamp.com - 26€ - Piscine - BBQ - Douche et WC.

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J13 : 6 Mai 2025 : Spitzkoppe - Uis

Mardi 6 Mai 2025 : Spitzkoppe - Rock Pools - Uis

 

Il est 6h45, nous nous réveillons au pied d’un des paysages les plus emblématiques du pays, le Spitzkoppe, il surplombe la vallée du haut de ses 1 728 m. Le massif du Spitzkoppe « chapeau pointu » en afrikaans est en réalité un ensemble de trois formations rocheuses : Big Spitzkoppe, les dômes de granit des Pontok Mountains qui l’entourent et Little Spitzkoppe, au sud-ouest. Il a était gravi pour la première fois en 1946 et n’a jamais cessé d’attirer les alpinistes chevronnés, c’est toujours l’une des ascensions les plus ardues du pays. Le climat de la région est chaud, essayer d’y venir durant les mois les plus frais, il fait jusqu'à 36°c rapidement au soleil l’après-midi. Le Spitzkoppe est particulièrement saisissant au crépuscule comme hier soir, et à l’aube ce matin lorsque la lumière rasante embrase les rochers de teintes rouges et orangées. Le spectacle y est unique.

Nous rentrons à nouveau dans le parc géré par la communauté locale (160$ NAD par personne), puis commençons par le secteur de l’arche. Nous profitons tranquillement de tous les angles de vues sous des couleurs oranges parfaites. Nous quittons ce spot magnifique nous rappelant l’Arches National Park il y a un an aux USA mais avec beaucoup moins de fréquentation ici. Vers 10h, nous nous dirigeons ensuite au plus proche de ces sommets mythiques, dont le principal est surnommé le Cervin de Namibie. Puis nous terminons par l’ascension du rocher au dessus de Rock Pool. Le 360° sur le parc y est immanquable. De petites piscines naturelles creusées dans la roche apportent  un peu d’eau dans ce paysage aride et rocailleux. Le vent souffle fort là haut, et lors d’une prise photo sur trépied, celui-ci chute en avant pile sur le verre de l’objectif, le fracturant… Énervement et cris, ce sera les dernières photos de qualités de ce voyage et un nouveau bon billet à sortir en rentrant pour le remplacer… Dégoûté. 

Nous poursuivons tout de même jusqu’au Bushmans Paradise, marquons une pause repas à l’ombre d’un rocher avant de reprendre la route vers 12h30 après avoir bien poncé ce parc tout en étant affaiblis et triste pour ma passion : la photographie… 

Nous effectuons le plein dès notre arrivée à Uis au prix de 21$ NAD pour 1 L, un total de 1021 $ NAD pour 50 litres (52€ par carte). Uis est une ancienne localité minière. L’exploitation de l’étain a cessée au début des années 1990, mais la haute montagne blanche où était déversée le minerai est bien visible. La région est riche en améthystes, cristaux de Brandberg et autres pierres semi-précieuses, nous croisons de nombreux vendeurs sur le bord de la route.

Nous nous dirigeons ensuite vers notre point final de la journée, le Daureb Isib Restcamp. Nous y arrivons assez tôt pour une fois à 14h45 en pleine chaleur, mais le camp est juste parfaitement aménagé, sûrement le plus haut de gamme que nous allons avoir durant ce voyage. Nous sommes dans un espace fort heureusement ombragé sous des feuilles de palmiers, avec une table, des chaises avec coussins, un évier, une douche chaude, des toilettes, une belle piscine et bien évidement notre bbq privatif. Parfait pour reprendre un peu le sourire après la chute de mon appareil photo Reflex. Nous sommes face au massif du Brandberg, la « montagne de feu » en afrikaans, il est dominé par le Königstein (2 573 m), le plus haut sommet de Namibie. Le Brandberg doit son nom à la lueur rouge orange qui se forme sur ses flancs à l’aube et au crépuscule, quand les rayons du soleil réveillent ses faces de granit rouge émaillées de cristaux. Il cache également un réel trésor à l’intérieur puisqu’il renferme une exceptionnelle concentration d’art rupestre préhistorique, essentiellement des peintures ainsi que quelques pétroglyphes dont la plus célèbre d’entre elles, la Dame Blanche dans le ravin de Tsisab. On en compte plus de 43 000 au total remontant à 2 000 ou 4 000 ans, réparties dans des centaines de fentes et de crevasses autour de la montagne.

Place à la baignade habituelle, à la lessive et à la popote du soir. Au menu du braai, des saucisses du coin avec des pâtes au fromage et les restes pour une bonne salade le lendemain.

 

> Itinéraire routier du jour : 1h45 : Remonter vers le Nord sur la D3716 > Puis D1930 (piste en gravier et sable) jusqu’à Uis.

> Station essence : Uis.

> Distance du jour parcourue en voiture : 113 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 6 km.

> Dépenses du jour : Plein de carburant à Uis pour 52 € (1 021 $ NAD).

> Hébergement : Daureb Isib Restcamp - Erf 672 C/O 3rd & 4th Avenue Uis 9000, Uis, Namibia - www.daurebisib.com– 31€ - Piscine. Confort avec SDB privée + électricité + wifi au restaurant. Ciel dégagé pour une belle nuit étoilée.

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J14 : 7 Mai 2025 : Brandberg (plus haute montagne) - Damaraland

Mercredi 7 Mai 2025 : Brandberg (plus haute montagne de Namibie) - Damaraland  :

 

Le massif du Brandberg est une montagne isolée en forme de dôme, un inselberg, qui surplombe les plaines de gravier brûlées par le soleil du désert du Namib au nord-ouest. Il mesure 23 km de long et 20 km de large. C’est le point culminant de la Namibie avec 2 573 mètres. 

Ce massif s'est formé il y a environ 130 millions d'années, quand une gigantesque masse visqueuse de magma venant des profondeurs de la croûte terrestre remonta au travers des couches rocheuses environnantes avant de se solidifier. Plus tard, la masse de granite fut exposée par l'érosion des roches au pourtour.

Le Brandberg est la plus haute montagne en Namibie, culminant à une altitude de 2573 m. Le peuple San indigène l'appelle la « montagne qui brûle », car elle semble briller d'une lueur rouge au soleil couchant. Avec sa hauteur et largeur considérables, ce massif influe sur le climat local, attirant davantage de pluie sur ses flancs que le désert en dessous. La pluie suinte par les sources. Des espèces animales et végétales sans pareil sont favorisées dans cet environnement à haute altitude, et des peintures préhistoriques ornent les faces rocheuses cachées dans les ravins autour de la base de la montagne. 

 

Première nuit aussi chaude depuis le début de ce voyage, le thermomètre n’est pas descendu en dessous des 20°C. Nous nous réveillons en douceur vers 8h, une grâce matinée agréable, le soleil est déjà de sorti. Après un petit ménage matinal du 4x4, on a le temps aujourd’hui, nous prenons la route vers 9h30 en allant nous perdre dans le massif du Brandberg. Nous sommes à présent dans le Damaraland qui s’étend des majestueuses formations rocheuses du Brandberg au sud, où nous sommes aujourd’hui, aux étendues broussailleuses au pied des montagnes escarpées de Sesfontein au Nord où nous serons demain. C’est la destination parfaite pour l’observation de la faune et la flore. 

Nous empruntons la piste qui se dirige vers le White Lady, mais nous souhaitons une alternative à cette visite uniquement guidée. Ainsi, peu avant d’arriver, nous bifurquons à droite vers un point de vue nommé sur Google Map Rastplatz. Nous croisons de petits villages Himbas, vivant dans une pauvreté extrême avec aucune ressource naturelle, les habitants réclament de l’eau à chaque passage de véhicule… Un peu plus loin, nous tombons sur une dizaine d’autruches au milieu de la piste, magnifique, tout en nous rapprochant des montagnes en toile de fond, ainsi que quelques mètres plus loin un troupeau d’Oryx. Puis nous nous rapprochons du lit de la rivière de l’Ugab. Nous revenons ensuite en arrière et cassons la croûte au milieu de nulle part, sous l’ombre de notre 4x4, face au massif montagneux. Nous nous remettons en route vers midi, pendant que la température est à son apogée dans cette région très chaude, 35°C au compteur avec un air très sec. Nous remontons légèrement la C35 puis bifurquons à nouveau sur notre gauche sur la petite piste D2319 jusque une nouvelle fois le lit de l’Ugab. Retour sur Uis en milieu d’après midi. 

Nous n’avons pas réservé le même camping site que la veille, nous sommes aujourd'hui au Brandberg Rest Camp. Hélas, le camp n’est pas du tout au même niveau que la veille qui lui touchait à la perfection. Mais le prix est bien plus bas également. Les emplacements se trouvent les uns à côté des autres séparés par de petites palissades derrière le bâtiment principal. Mais ça fera largement l’affaire. Nous avons notre BBQ et l’électricité, les sanitaires sont communs mais corrects. Nous nous prélassons ensuite dans la grande piscine. Nous allons ensuite acheter un peu d’eau pour 10 € au supermarket qui se situe juste en face. 

 

> Station essence : Uis.

> Distance du jour parcourue en voiture : 118 km.

> Dépenses du jour :  Courses alimentaire à Uis : 10 €.

> Hébergement : Brandberg Rest Camp Uis - No 3 Uis Street Namibia 9000, Damaraland, Namibia - www.brandbergrestcamp.com - Grande piscine – Douche – Electricité

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J15 : 8 Mai 2025 : Damaraland : forêt pétrifiée - Vallée de l’Ugab - Palmwag

Jeudi 8 Mai 2025 : Damaraland : forêt pétrifiée - Vallée de l’Ugab - Palmwag

 

La nuit fut excellente et légèrement plus fraîche que la veille. Nous nous levons vers 7h et reprenons la route peu avant 7h45 direction une nouvelle destination en avançant dans ce road trip Namibien. Nous traversons aujourd’hui le Damaraland du sud vers le Nord. Tout d’abord par la C35 jusqu’à Khorixas, puis en bifurquant sur notre gauche sur la C39. Nous croisons quelques villageois parcourant des kilomètres à pied sous un soleil de plomb avec seulement un petit bidon d’eau dans leur main… Quelle vie rude à des années lumières de la notre. À environ 40 km à l’ouest de cette ville, nous arrivons au Petrified Forest National Monument. Il s’agit d’une vaste étendue de veld (zone de végétation ouverte), parsemée de troncs d’arbres pétrifiés pouvant atteindre 34 m de long et 6 m de circonférence, et dont l’âge est estimé à plus de 260 millions d’années. Ces arbres appartenaient à la famille des Gypnospermae, des conifères parmi lesquels on retrouve aujourd’hui les cycas et les welwitschias. L’absence de racine et de branche laisse supposer que les troncs ont été déposés ici à la faveur d’une crue importante. Le site compte une cinquantaine d’arbres, certains à moitié enfouis dans le grès, d’autres parfaitement pétrifiés dans la silice avec leur écorce et leurs cernes. Il faut obligatoirement être accompagné d'un guide à l’entrée pour visiter le site.

Nous poursuivons ensuite sur cette C39 plein Ouest jusqu’à l’embranchement de la D2612. Nous nous rendons en aller retour vers le Sud jusqu'à Twyfelfontein qui signifie « source incertaine » ou « source bondissante » en damara. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, il se trouve à l’entrée de la vallée herbeuse de l’Aba Huab et abrite l’une des plus grandes collections d’art pariétal du continent. Plus de 2 500 petroglyphes y ont été découverts sur plus de 200 pierres, ainsi que quelques peintures rupestres. Elles remonteraient à environ 6 000 ans et d autres 2 500 ans. Beaucoup de gravures représentent des espèces ayant disparu aujourd’hui de la région, éléphants, rhinocéros, girafes et lions. La présence d’une otarie atteste de l’existence à l’époque de liens avec le littoral, distant de plus de 100 km aujourd’hui. C’est ici ainsi qu’au Brandberg que l’histoire humaine de la Namibie a prit source avec ces témoignages de pratiques rituelles et économiques chez les peuples de chasseurs-cueilleurs.

Nous prolongeons un peu au sud sur la D3214 puis D3254 pour nous rendre aux Organ Pipes, « tuyaux d’orgue ». L’entrée est également payante à notre grand regret… 500 $ NAD à deux. Nous empruntons un sentier bien tracé débouchant dans une petite gorge renfermant des colonnes de dolérite (basalte à gros grains) hautes de 4 m et alignées sur un étonnant mur de 100 m de long. Nous sommes dans une chaîne volcanique qui s’étire sur une douzaine de kilomètres, un amas de scories qui semble avoir été exposé au feu, la Burnt Mountain « montagne brûlée » se dresse dans un paysage lugubre et désolé où pratiquement rien ne pousse.

Nous remontons vers le nord et retrouvons la C39 puis la C43 jusqu’à Palmwag où nous allons passer la nuit. Cette concession, d’une superficie de 5 500 km2 est une région de collines et de plaines d’un rouge intense, remarquable pour ses paysages vallonnés autant que pour la richesse de sa faune et flore. La région sert en quelque sorte de zone tampon entre Etosha et la côte des Squelettes. Nous avons de fortes chance de croiser des rhinocéros noirs, des éléphants et lions deserticoles, mais aussi des hyènes tachetées, des girafes, des gemsboks et d’autres antilopes.

Nous passons la barrière du contrôle sanitaire à 16h, juste avant l’entrée de Palmwag. Dans notre sens, du sud vers le nord, nous avons droit à un simple questionnement sur nos destinations futurs ainsi que la présentation de mon permis de conduire français. Quelques mètres plus loin se trouve une petite station essence, puis sur notre gauche notre destination finale du jour : le Palmwag Lodge Campsites. Nous sommes heureux d’arriver après cette longue route. L’accueil est très agréable et l’emplacement tout confort avec un vrai abris en briques renfermant notre douche et wc, ainsi que l’eau et l’électricité. Nous avons toujours un BBQ à disposition, mais aujourd’hui nous n’avons hélas plus de viande par appréhension du contrôle sanitaire, mais nous n'étions pas certains que c’était plutôt dans l’autre sens que le transport de viande fraîche et de produits laitiers est prohibé. Nous croisons à présent les doigts de pouvoir observer des animaux un peu différents, le lieu étant réputé pour les éléphants, les girafes et les rhinocéros. Nous prenons d’abord un peu de bon temps dans la piscine avant d’aller nous balader dans les environs de la réserve, sans ne rien croiser hélas ce soir, mais le réveil s'avèrera à la hauteur… Place au coucher du soleil qui est toujours l'un des moments forts de la journée.

 

> Itinéraire routier du jour : 5h30 de route : C35 vers le Nord > Puis tourner à gauche sur la C39 > Foret Pétrifiée > Redescendre sur la D3612 en aller-retour jusqu’à Twyfelfontain (peinture rupestre et Organ Pipes > Remonter sur la C39 puis C43 jusqu’à Palmwag > Aller-retour sur la C40 jusqu’au Mont Grootberg Pass.

Pour info sur la C43 contrôle sanitaire à l'entrée et à la sortie (interdiction de transporter de la viande cru).

Palmwag : rhinocéros noirs (visite guidée ou libre ? au lever ou au coucher du soleil).

> Station essence : Twyfelfontain ou Palmwag (07:00 – 19:00) – Réparateur de pneus à Palmwag.

> Distance du jour parcourue en voiture : 349 km.

> Distance du jour parcourue à pied :  km.

> Hébergement : Au Nord de Palmwag Lodge Campsites - GPS Coordinates -19.88556°, 13.93694° - Piscine – Eau et électricité – 34€ - https://gondwana-collection.com/accommodation/palmwag-campsite?LodgeName=PALMWAG%20CAMPSITE

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J16 : 9 Mai 2025 : Palmwag - Entrée dans le Kaokoland - Opuwo

Vendredi 9 Mai 2025 : Palmwag - Sesfontein - Entrée dans le Kaokoland - Opuwo

 

Ce matin, nous prenons le temps à l’affût de la faune. Nous pouvons enfin observer nos premiers koudous en même temps que le soleil commence à illuminer la plaine face à nous (voir vidéos et Time lapse de la journée). Quelques minutes plus tard, nous découvrons également un couple de girafes ainsi que leur petit, se déplaçant tranquillement et sereinement.

Nous quittons Palmwag à 9h après avoir bien profité, direction le point le plus septentrional du Damaraland par la C43 à Sesfontein. 

Quelques kilomètres de piste et nous tombons sur un troupeau de zèbres, 11 plus exactement au milieu de collines verdoyantes. Encore plus loin, c'est plus d’une vingtaine qui traversent juste devant nous, un régal pour nos yeux. Leur allure est majestueuse, ils sont très sensibles au bruit. Certains sont plus curieux que d’autres, et n’hésitent pas à rester proche si nous ne faisons pas de bruit. Nous franchissons ensuite de nombreux lits de rivières défoncés. Il faut toujours rester bien attentif au volant car on peut rouler à plus de 80 km/h sur des lignes droites et puis d'un seul coup il faut piler pour passer ces petits ruisseaux, généralement déjà à sec à cette période de l'année. De nombreuses antilopes sont toujours présentes au bord de la piste, la chaleur grimpe déjà, elles sont souvent allongées par terre à cette heure-ci.

Nous arrivons à Sesfontein à 11h15, l’heure à laquelle les enfants sortent de l’école. Le transport s’effectue en calèche tractée par des ânes. Les villageois passent leur temps à l’ombre des arbres et devant les quelques petits commerces. L’atmosphère de ses rues est poussiéreuse avec un rythme de vie nonchalant, cette ville a une allure d’oasis située au bord de la rivière Hoanib, la ville aux six sources d’où son nom. Fondée en 1896, elle était un avant-poste militaire, construit après une épidémie de peste bovine. Cette page de son histoire se retrouve au Fort Sesfontein, érigé en 1905 pour lutter contre les maladie du bétail, la contrebande d’armes et le braconnage. 

Nous marquons la pause repas à la sortie du village vers 11h30 à l’ombre d’un arbre, si paisible, il fait 32°C. Nous poursuivons encore tout au nord du pays, nous éloignant des itinéraires classiques touristiques, et entrons dans la région du Kunene aussi appelé Kaokoland. La piste devient plus étroite et tortueuse. Ce sont à présent de grands espaces solitaires en grande partie dénué de routes, il est simplement traversé par des pistes de sable ouvertes par l’armée sud-africaine il y a tout juste quelques dizaines d’années. La faune et la flore ont réussi à s’adapter à cet environnement rude et sec, à l’instar de l’éléphant déserticole, une espèce menacée d’extinction dont les fines pattes conviennent parfaitement aux longs trajets que l’animal doit effectuer pour trouver de l’eau, une ressource si rare. Cette région est aussi le territoire du peuple Himba, emblématique du pays. Son nom vient du fleuve Kunene, qui marque une étroite ceinture de végétation à la frontière angolaise.

Nous arrivons sur Opuwo à 15h, cette bourgade est la capitale de la région Kunene. Son nom signifie « la fin » en langue herero, un terme approprié à cet ensemble poussiéreux de bâtiments commerciaux entourés de cases traditionnelles avec des huttes rondes au toit de chaume de forme conique.

Opuwo constitue un moment culturel fort de ce voyage sur ce territoire Himba, ce peuple semi-nomade s’installe traditionnellement dans un onganda (petit village), il se déplace si nécessaire pour trouver un accès à l’eau. Les femmes Himbas sont réputées pour leur crème de couleur ocre, l’otjize, un mélange de graisse de beurre et de poudre ocre, appliquée pour protéger et hydrater la peau et les cheveux. Le feu et la fumée occupent une place importante dans leur culture. La fumée, souvent parfumée aux herbes, est utilisée par les femmes pour se purifier. Elle peut également transmettre des prières à l’être suprême, Muluru. Dans les fêtes traditionnelles, il y a toujours un feu sacré qui reste allumé entre la hutte principale et l’enclos des animaux, afin de maintenir les liens avec les ancêtres.

Directement en arrivant nous faisons le plein de carburant au prix de 21.48 $ NAD le litre, soit 67 litres pour 1454 $ NAD (72 €) par carte. Nous enchaînons ensuite juste un peu plus loin sur un rapide ravitaillement en viande au Spar où se mélange dans les rayons femmes Himbas aux seins nus, et nous, les seuls blancs à faire nos courses. Depuis le début de ce voyage, c’est ici que la vie est la plus grouillante. Il y a beaucoup de monde dans ces rues poussiéreuses, après des kilomètres sans ne croiser personne, le choc est brutal. Il y a de petits marchés, de la pauvreté mais aussi de la richesse. La ville est assez étendue. Il n’y a plus un seul blanc, nous découvrons enfin la vraie vie africaine à la rude.

Nous arrivons à l’Opuwo Country Lodge à 15h30, situé légèrement sur les hauteurs. Nous avons l’emplacement 9 au bout du terrain pour un maximum d'isolement comme on aime. Une fois de plus nous avons les sanitaires privés, un BBQ et l’électricité. Une fois installés, nous marchons 10 min jusqu’à l’accueil où se situe la piscine prendre un peu le frais. Une piscine à débordement juste magnifique face à l’immensité du paysage qui nous fait face. Mais le contraste entre ce petit bout confort et la ville en contre-bas nous rends mal à l’aise. Les employés redescendent à pied. Un gardien est présent avant l’entrée du lodge pour assurer la sécurité, le parc où nous sommes est clôturé. Nous profitons d’un bon bbq, puis profitons des quelques lumières de la ville s'illuminant peu à peu. La nuit sera pour une fois assez bruyante avec une musique très forte remontant d’une fête en contre-bas. 

 

> Itinéraire routier du jour : 4h de route : Remonter vers le Nord sur la C43 (piste). 

> Station essence : Palmwag ou Opuwo (attention pas de station à Epupa !)

> Distance du jour parcourue en voiture : 261 km.

> Dépenses du jour : Plein de carburant à Opuwo pour 72 € + Courses alimentaires à Opuwo pour 21 €.

> Hébergement : Opuwo Country Hotel - Opuwo Hilltop Opuwo 9000, Opuwo, Namibia - -18.044682 / 13.833861 - www.opuwolodge.com - N$600.00 – Piscine / Eau / Sanitaires privés / Electricité / BBQ.

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J17 : 10 Mai 2025 : Opuwo à Epupa Falls

Samedi 10 Mai 2025 : Opuwo à Epupa Falls :

      

La nuit fut bruyante jusqu’à 2h30 du matin, mais nous avons tout de même réussi à trouver le sommeil. Nous nous levons en même temps que le soleil vers 7h15.

Direction aujourd’hui le fin fond de la Namibie. Nous nous enfonçons encore plus vers l’inconnu en remontant tout au nord la C43 jusqu’à la frontière avec l’Angola. Pour nous rendre à Epupa Falls, il faut un minimum de préparation, un 4x4 robuste, beaucoup de temps et le ravitaillement en eau et nourriture suffisant. C’est ce que nous avons anticipé la veille en arrivant sur Opuwo. Il est même conseillé de voyager en convoi d’au moins deux véhicules ou d’engager un guide, ce ne sera pas notre cas, nous croisons les doigts. L’état déplorable de certaines portions de pistes réduit la progression parfois jusqu’à 5 km/h. 

Nous quittons la vie effervescente d’Opuwo à 8h30.

La route est rapidement plus lente que les précédentes mais sans être extrême. Nous croissons de nombreux petits villages et habitants le long de cette piste. Tous très pauvres, de nombreux enfants nous bloquent le passage pour nous réclamer des denrées… Il y a également beaucoup de bétails, chèvres et vaches, la seule richesse des locaux. Les rivières sont un peu plus humides dans cette région. Nous ne croisons pas plus de 5 véhicules de touristes durant ce trajet, dont un 4x4 de français ayant eu un problème mécanique nécessitant de se faire tracter par un camion. Ouf nous arrivons sans accro à notre destination finale.

Parsemé d’îlots plongés dans les embruns et entourés de baobabs épars et de verdure, nous arrivons enfin aux chutes d’Epupa où le fleuve Kunene nous offre un spectacle merveilleux. Il apparaît comme une oasis au milieu d’une région très aride. Nous sommes heureux d’arriver, c’est ici que nous marquons notre étape repos avec deux nuits dans le même camp pour la première fois de ce périple. Il est 13h30, nous installons notre campement pour deux nuits à l’ombre des arbres. Nous allons ensuite nous prélasser au bord de la belle piscine, le mode vacances est activé. Nous terminons notre premier livre de ce voyage : « Hight Crimes » sur l’Everest, nous rappelant notre précédent périple au Népal et l’atrocité de ce monde de la haute altitude poussant des énergues humaines au pire. Je me remets un peu au travail tout de même, un bon coup de nettoyage à l’intérieur du véhicule, la poussière s'infiltre dans les moindres recoins, puis nous faisons le point sur le reste de nos denrées alimentaires jusqu'à la fin de ce périple. Nous sommes pile bon, il ne reste à ajuster qu’un peu d’appoint en frais (viande, fromage) et quelques biscuits pour les petits déjeuner. Nous sortons du camp vers 17h30 après les grosses chaleurs de la journée, et durant les plus belles lumières de fin de journée, pour aller découvrir une première fois ces fameuses chutes d’Epupa, dont les premières se déversent face au campsite. Les souvenirs lors de notre voyage en Argentine d'il y a deux ans ressurgissent avec les fameuses chutes d’Iguazu. L’embrun remonte à quelques mètres en hauteur, un joli arc-en ciel se dessine en fin de journée. Certes Epupa est moins impressionnant, mais le charme est au rendez-vous. La végétation, le coucher du soleil, et l'absence d'aménagements rendent le site simplement merveilleux et naturel. Nous savourons pendant que les lumières déclinent sur cette petite oasis perdue au fin fond de la Namibie. Les habitants du village profitent de ce cours d’eau pour se laver, nu dans la rivière, ou puiser l’eau. Certains essayent de nous vendre quelques souvenirs sur leurs échoppes, en vain… Les bibelots semblent importés. Il y a un énorme faussé entre nos deux cultures nous rendant toujours un peu mal à l’aise. Nous retournons au campement à la tombée de la nuit, il est l’heure de préparer notre petit popote du soir sous un ciel étoilé et une lune grandissante, avec en fond sonore la force des chutes d’eaux. Une soirée paisible.

 

> Itinéraire routier du jour : 4 h de piste : C43 plein Nord jusqu’à Epupa.

> Station essence : Opuwo (attention pas de station à Epupa !)

> Distance du jour parcourue en voiture : 180 km.

> Hébergement : Omarunga Lodge Campsites - 68€ à deux 2 nuits – Demander un emplacement au bord de la rivière - https://gondwana-collection.com/fr/accommodation/omarunga-epupa-falls-campsite?LodgeName=OMARUNGA%20EPUPA-FALLS%20CAMPSITE&hsLang=en

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J18 : 11 Mai 2025 : Epupa Falls

Dimanche 11 Mai 2025 : Epupa Falls :

  

Place à une journée de « vacances », nous nous levons tranquillement à 8h et prenons le temps ce matin. Petit déjeuner et même café. La nuit fut bonne bercée par le bruit des chutes d’eau.

En milieu de matinée, nous nous dirigeons sur le petit sentier longeant les rives du fleuve Kunene qui permet de découvrir de magnifiques paysages. Nous avons une belle vue sur l’Angola depuis la rive opposée. Les chutes s’étendent sur environ 1,5 km et s’écoulent sur une série de promontoires, dont le plus haut atteint 37 m.

À midi, nous retrouvons notre campement pour y manger à l’ombre des palmiers. Au menu, œufs au plat et pâtes. Nous profitons de cette après-midi pour nous reposer avant la dernière partie de ce Road trip, au programme lecture, écriture et piscine.

En fin de journée, nous retournons sur l’un des points de vue dominant les chutes d’Epupa et ainsi profiter une nouvelle fois des couleurs du coucher du soleil, d’un angle différent. Nous sommes aux anges, nos pensées partent dans tous les sens, nous discutons futurs voyages, aventures, nous repensons à nos souvenirs, au monde qui nous entoure… Nous savourons la chance d’être ici. Au retour, une Himba nous demande si nous pouvons l’embarquer avec nous en 4x4 demain jusqu’à Opuwo. 

Ce soir, nous dînons notre traditionnel braai accompagné d’haricots blancs au bord du Kunene. Nous sommes bercés par le bruit de cette rivière puissante qui s’écoule sous le chant des insectes. La fraîcheur tombe, nous nous endormons sous les étoiles.

 

> Distance du jour parcourue en voiture : 0 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 10 km.

> Hébergement : Omarunga Lodge Campsites - 68€ à deux 2 nuits – Emplacement au bord de la rivière - gondwana-collection.com/fr/accommodation/omarunga-epupa-falls-campsite?LodgeName=OMARUNGA%20EPUPA-FALLS%20CAMPSITE&hsLang=en

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J19 : 12 Mai 2025 : Epupa à Opuwo

Lundi 12 Mai 2025 : Epupa à Opuwo

 

Nous profitons encore un peu ce matin au bord de la Kunene, puis nous prenons la route à 8h45. C'est notre trajet retour jusqu’à Opuwo.

Après 4 bonnes heures de routes, nous retrouvons la vie effervescente d’Opuwo. Nous refaisons le plein d’essence à la station Shell (21,48 $ NAD le litre) 820 $ NAD (40€) pour 38 litres ainsi qu’un petit ravitaillement en courses au Spar pour 488 $ NAD (24€). Nous ne prenons pas de viande car nous avons la barrière sanitaire à franchir demain avant d’entrer dans le parc d'Etosha. Nous payons en cash ces deux dépenses pour la première fois, jusqu’à présent la CB était toujours acceptée, il nous faut donc à présent passer le liquide que nous avons retiré à l’aéroport. Puis nous prenons la direction à nouveau de l'Opuwo Country Lodge, nous arrivons au campsite à 14h. Nous sommes les premiers, nous nous reposons un instant avant de rejoindre la piscine puis terminons la journée autour de notre traditionnel BBQ avec saucisses et patates sautées. La pleine lune nous accompagne, ce sera parfait pour les observations nocturnes à Etosha dès demain.

La situation du campement est à éviter, car nous retrouvons encore une musique infernale montant crescendo de 19 h à 2h30 du matin… Et pourtant elle vient de loin… Peut-être un bar ? En tout cas nous éliminons ce que nous pensions être une simple fête lors de notre passage ici vendredi.

 

> Itinéraire routier du jour : 4 h de piste : Retour par la C43 plein Sud jusqu’à Opuwo.

> Station essence : Okangwati ou Opuwo

> Distance du jour parcourue en voiture : 180 km.

> Dépenses du jour : Courses alimentaire à Opuwo pour 24 € (488 $ NAD) + Plein de carburant à Opuwo pour 40 €.

> Hébergement : Opuwo Country Hotel - Opuwo Hilltop Opuwo 9000, Opuwo, Namibia - -18.044682 / 13.833861 - www.opuwolodge.com - N$600.00 - Piscine / Eau / Electricité / BBQ

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J20 : 13 Mai 2025 : Opuwo – Etosha National Park - Olifantsrus

Mardi 13 Mai 2025 : Opuwo – Ethosha - Olifantsrus

 

La nuit fut mouvementée entre la musique forte jusqu’à 2h du matin puis l’alarme de notre véhicule qui se déclenche vers 4h dans un mystère total. Nous nous réveillons vers 7h30. Nous quittons Opuwo à 8h45 direction le sud via la C41. Nous sommes à présent sur une route bitumée, tellement plus reposant. Opuwo fut une ville très animée bien différente des autres jusqu’à présent. À Omakange, nous bifurquons à droite plein sud via la C35. Nous arrivons au contrôle sanitaire situé à Werda à 11h30. Finalement la démarche est très rapide, un simple contrôle du permis de conduire puis un rapide coup d’œil dans le frigo. Comme nous n’avons plus de viande, seulement quelques yaourts et un morceau de fromage, nous passons sans soucis.

C’est parti, direction le fleuron des parcs naturels namibien : Etosha. Si le nom d’Etosha signifie « l’endroit vide » en langue ovambo, c’est surtout l’un des plus beaux sites d’observation de la faune et de la flore sur lequel nous arrivons. Nous allons explorer les 20 000 km2 de ce paradis de la vie sauvage durant 3 jours grâce à nos trois nuits réservées au cœur de ce parc pour y être en totale immersion. Nous entrons dans le parc par la Galton Gate, il en existe 4, toutes ouvertes du lever au coucher du soleil. Pour information, la vitesse dans le parc est restreinte à 60 km/h fort heureusement, tant pour protéger la faune et la flore que pour limiter la poussière.

À l’entrée, nous subissons un contrôle approfondi du véhicule, nous nous voyons confisquer quelques sacs plastiques qui conditionnaient nos vêtements, suivi d’un questionnement sur la drogue, la possession d’un drone, etc… Puis nous nous acquittons des droits d’entrée pour ces 4 jours d’un montant de 1400 $ NAD. Place à la découverte, il est tout pile midi.

Tout se joue autour des nombreux points d’eau, il suffit ensuite de patienter à proximité pour observer lions, éléphants, springboks, gemsboks et bien d’autres qui viennent s’y désaltérer. Pour info, c’est durant les mois frais et secs, de fin juin à septembre que l’observation de la faune est la meilleure, lorsque les animaux se rassemblent pour boire. Pendant les mois d’été chauds et humides, de novembre à avril, les paysages sont plus verts et surtout nous sommes peu nombreux. Le printemps est aussi la période des naissances. Le réseau routier est plutôt bien entretenu, il est plutôt aisé de l’explorer comme nous le faisons par nos propres moyens, en total liberté, il est recommandé d’avoir un véhicule à garde haute comme nous avons.

L’aube et le crépuscule sont particulièrement propices à l’observation avec des couleurs, comme depuis le début de ce voyage, magnifiées. 

La concentration et la diversité d’animaux sont exceptionnelles. Le parc abrite près de 114 espèces de mammifères dont les grands troupeaux de zèbres et de gnous, ainsi qu’une importante population d’éléphants estimée à plus de 2 500. Nous croisons également des girafes, des koudous, des antilopes, des chacals, des hyènes et même des guépards et des léopards. Parmi les espèces en danger, citons l’impala à face noire et le rhinocéros noir. Les Big Five sont également présents, exception faite du buffle du cap. Le parc compte également quelques 340 espèces d’oiseaux identifiées dont le très commun calao à bec jaune.

À notre premier point d’eau, le Renostervlei nous observons une cinquantaine de zèbres, un buffle et des antilopes. Quelques mètres plus loin nous tombons sur un troupeau d’éléphants à moins de 2 m de nous. Ils nous bloquent même le passage, un premier magnifique spectacle. Ces derniers pèsent environ 7 tonnes et mesure 4 m au garrot. Rappelons que c’est le plus gros animal terrestre, il est très intelligent et sociable avec un système de communication très développé grâce à sa trompe. Les femelles et les mâles vivent séparés. Nous tombons ensuite de nombreux impalas se laissant pour une fois totalement approcher. Puis les rencontres s’enchaînent, de nouveaux gnous au point d’eau Dolimite ainsi que de nombreux oiseaux. Les zèbres, nous ne les comptons plus. Place ensuite à des Oryx, des impalas à face noir, et encore des springboks. Nous sommes sacrément gâtés pour cette première journée.

Pour cette première des trois nuits dans le parc, nous dormons à l’Olifantsrus Camp que nous avons préalablement réservé en France, nous y arrivons à 17h. Nous avons dû patienter et cliquer plusieurs fois pour qu’une place se libère, le camp ne disposant que de très peu d’emplacements, et tant mieux. Il est situé dans une zone des plus sauvage d’Etosha et possède une pratique tour d’observation surplombant un point d’eau nous offrant ainsi de belles occasions de croiser la faune après la tombée de la nuit (voir photos). Le Sunset est une fois de plus mémorable. Dans le livre d’or présent à l’accueil, où chaque visiteur peut noter ses observations, 3 lions ont été observés la veille à quelques pas d’ici (1 mâle, 1 femelle et leur petit), sur une partie de piste que nous n’avons pas parcourue aujourd’hui, elle sera au programme de demain matin. On croise les doigts pour ces prédateurs.

 

> Itinéraire routier du jour :  6h de route : Quitter Opuwo par la C41 (route goudronnée) > Tourner à droite sur la C35 (route goudronnée) jusqu’à la Galton Gate > Entrer dans le Parc d’Etosha.

> Station essence : Opuwo.

> Distance du jour parcourue en voiture : 369 km.

> Hébergement : Olifantsrus Camping site - 53,4€ à deux – Sanitaires communs – Electricité – BBQ – Pas de supérette - www.etoshanationalpark.org/fr/accommodation/olifantsrus-camp

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J21 : 14 Mai 2025 : Etosha National Park : De Olifantsrus à Okaukuejo

Mercredi 14 Mai 2025 : Parc d'Etosha : De Olifantsrus à Okaukuejo :

 

Nous nous réveillons avant l’aube vers 6h30. Nous plions le camp à 7h15 direction un premier point d’eau pour assister au lever du soleil et débuter notre journée d’observations et de découvertes. Il fait 11°C, et à peine sortis du campement, nous tombons sur de nombreux zèbres, renards et springboks avec en toile de fond le soleil qui sort de l’horizon. Des images magnifiques.

À 8h30, nous sommes toujours seuls, nous rencontrons sûrement l’une des plus belles scènes de ce voyage : 3 lionnes en chasse sur des springboks. C’est grâce à ces derniers, en ralentissant, que nous arrivons à discerner 4 têtes de lionnes dépassant à peine des herbes hautes. Elles se planquent, se redressent, avancent doucement… Nous patientons sans bouger. C’est leur terrain de prédilection pour se camoufler. Nous sommes à l’affût et essayons de nous faire discrets dans cette scène de chasse. Nous quittons les lieux pour les laisser terminer leur travail remarquable et poursuivons la piste vers l’Est. Le terrain devient à présent totalement plat. Cela fait maintenant déjà 3h que nous sommes partis du campement sans voir le temps passer, et surtout sans ne croiser personne. Vers 10h, proche d’un point d’eau, nous re tombons sur un éléphant solitaire mélangé à des zèbres, des gnous et des springboks.

Vers 11h, nous marquons la pause repas, ici c’est nous qui sommes enfermés dans des enclos. Que ce soit dans les campements ou dans les quelques petites aires aménagées, nous sommes clôturés par un portail. Les animaux sont eux en libertés sur leur territoire. Le vent s’est à nouveau levé, tout comme le soleil. Nous mangeons seuls dans un calme absolu en plein coeur de ce parc incroyable, unique, il n'y a aucun mot pour retranscrire ce que la nature nous offre ici loin de toute action humaine. Nous commençons toutefois à voir débarquer quelques véhicules de safari, mais la fréquentation reste bien moindre que ce que j’avais imaginé. Tout au plus une quinzaine au total sur la journée.

Etosha, c’est aussi une formidable réserve de végétation, on y trouve de multiples bosquets de mopanes. Mais également des acacias et d’autres arbres appréciés des ruminants. Le sud et l’est du parc comptant le plus grand nombre de points d’eau, c’est là que les animaux se rassemblent en majorité. À l’Ouest, la végétation y est plus dense et la faune moins facile à repérer, mais elle est bien présente notamment l’impala à face noire et le zèbre des montagnes de Hartmann que l’on trouve peu ailleurs. La zone étant moins fréquentée, l’impression de brousse y est plus prononcée.

30 minutes de piste après manger, nous tombons sur un lion mâle solitaire. La carrure par rapport aux femelles de ce matin se repère de loin même si celui-ci est assez éloigné de nous hélas, à la différence de ce matin où elles étaient complètement sur nous.

Etosha est l’habitat privilégié des lions en Namibie, environ 330 individus arpentent les plaines du parc, soit près de la moitié des lions sauvages du pays. Les fauves se reposent sous les arbres à proximité des points d’eau, surtout celui d’Okaukuejo où nous arrivons aujourd’hui, mais c’est aussi le bon spot pour les éléphants et les rhinocéros.

Nous entrons ensuite sur le territoire des buffles que nous croisons par dizaines à présent. Wahou, les rencontres s'enchainent. Puis vers 14h nous longeons une première fois cet immense Pan d’Etosha que nous suivrons une bonne partie de la journée de demain. 

Nous arrivons à notre campement à 15h30 après plus de 8h de self safari rempli de découvertes. Nous dormons ce soir à l’Okaukuejo Resort, à notre arrivée cette impression de petite ville au milieu de centaines de kilomètres à la ronde sans infrastructures reste choquante. L’ambiance est bien différente que la veille dans notre petit campement sauvage. Toutefois, mais si la fréquentation y est plus importante, nous avons la chance de tomber sur un emplacement à l’écart dans un angle (numéro 46). Le point d’eau éclairé sera également une récompense. Après nous être enregistrés, nous profitons de la petite supérette pour acheter deux viandes pour nos prochains bbq dans le parc, 3 côtes de porc et des saucisses, ainsi qu’une boisson fraîche pour 252 $ NAD. Cette localité propose également une station-service, un restaurant et une belle piscine, mais notre objectif durant ce parc reste concentré sur la faune, je ne craquerais pas pour une fois. Place à l’installation, suivi d’un petit moment de pause, puis de notre toilette avant de prendre la direction du « waterhole » pour le sunset vers 18h. Un nouveau spectacle grandiose s’offre à nous, une centaine de zèbres viennent s’hydrater juste sous nos yeux dans la réserve d’eau face au coucher du soleil dans un nuage de poussières. Puis un couple de lion s’approche furtivement sans réussir à se remplir le ventre. Un troisième invité s’invite, un deuxième lion mâle vient également s’abreuver. Le point d’eau devient à présent le territoire des lions… Nous restons sans voix face à ce que nous offre la nature, nous savourons plus d’une heure en scrutant les moindres détails. Quelle journée intense, des images qui resteront à jamais gravées dans nos têtes. À notre tour d’aller prendre notre repas avec trois belles côtes de porc au BBQ accompagnés de légumes curry.

À 21h, nous décidons de retourner faire un tour au point d’eau, une merveilleuse idée car nous trouvons un éléphant ainsi que deux rhinocéros noirs se séduisants dans l’eau. Le mâle aura du mal à séduire sa dulcinée et finira par partir, mais un troisième rhinocéros sorti de nulle part viendra la rejoindre. Les scènes s’enchaînent sous les projecteurs accompagnés d’un ciel remplit d’étoiles. Nous finissons tout de même par aller nous coucher. Vivement la suite de l’histoire demain.

 

> Itinéraire routier du jour : Camp Olifantsrus > Camp Okaukuejo.

> Station essence : Okaukuejo au campement.

> Distance du jour parcourue en voiture : 229 km.
> Dépenses du jour : Courses alimentaires pour 12€.

> Hébergement : Okaukuejo Camping Site - 48,12€ à deux - Piscine - Station essence - Trou d'eau éclairé - Épicerie - www.etoshanationalpark.org/fr/accommodation/okaukuejo

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J22 : 15 Mai 2025 : Etosha National Park : De Okaukuejo à Halali

Jeudi 15 Mai 2025 : Parc d'Etosha : De Okaukuejo à Halali : 

      

Vers 5h30 du matin, un bruit étrange se rapproche, quelques coups de tonnerre éclatent, puis une forte pluie s’abat sur nous ! La première depuis le début de ce voyage, nous avions oublié son bruit et son odeur. Nous décollons du campement rapidement dès 7h13 à l’ouverture des grilles, la pluie cesse pile au bon moment ! 

Nous sommes en plein cœur du parc aujourd’hui, nous arrivons au Pan d’Etosha, un immense désert salin plat qui, quelques jours par an, se transforme en une langue peu profonde grouillante de flamants roses et de pélicans. À la fin de la saison sèche, tout, éléphants comme prairies, sont recouverts de la poussière blanche et crayeuse d’Etosha.

Vers midi, au point d’eau Riedfontein nous apercevons deux lions mâles dans cette savane esthétique. Comme nous l’avons bien remarqué, les femelles chassent pendant que les mâles protègent le territoire. Les mâles et les lionceaux en profiteront en premiers.

La journée fut moins émotive que la veille, nous rencontrons beaucoup moins d’animaux et souvent plus éloignés, est-ce par rapport à la pluie orageuse que nous avons subi à l’aube ce matin ou est-ce le secteur ? Les pistes furent également plus épuisantes, en particulier la Rhino Drive sans ne croiser aucune âme qui vive. Mais le point de vue sur l’immense salar à perte de vue reste à voir. Peut-être que le point d’eau du campement nous réservera de belles surprises ce soir comme la veille ?

Nous arrivons à 16h à l’Halali Resort pour notre dernière nuit dans le parc. Nous bénéficions encore d’un point d’eau éclairé et plus intimiste que la veille et nous pouvons nous balader à pied dans le parc grâce à un sentier de randonnée. Les sanitaires sont communs et chaque emplacement propose toujours son petit bbq et son point électrique. Après notre installation et une petite toilette, nous nous dirigeons à pied vers le waterhole d’halali pour le crépuscule. Au menu ce soir, saucisses locales (bœuf et porc) accompagnées de pâtes. 

 

> Itinéraire routier du jour : Camp Camp Okaukuejo > Camp Halali.

> Station essence : Halali Camp.

> Distance du jour parcourue en voiture : 242 km.

> Hébergement : Halali Camping Site - 48,12€ à deux - Piscine - Station essence - Trou d'eau éclairé - Épicerie - www.nwr.com.na/resorts/halali-resort/

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J23 : 16 Mai 2025 : Etosha National Park : De Halali au Waterberg

Vendredi 16 Mai 2025 : Parc d’Etosha : De Halali à Namutoni - Parc de Waterberg :

 

Nous levons le camp à 7h15 à l’ouverture des portes. Il fait 17°C et le soleil est toujours au rendez-vous. Nous longeons le Pan d’Etosha encore bien humide à cette période de l’année. La petite piste permet d'avoir différents points de vue sous un soleil prenant doucement de la hauteur.

Plus nous avançons vers l’est, plus nous rencontrons de gnous, de koudous et d’impalas. Nous sommes à nouveaux gâtés et comblés par tout ce que nous découvrons ce matin. Une majestueuse girafe se présente sous nos yeux juste avant d’arriver vers 9h45 à Namutoni suivi très rapidement par 4 autres copines. De là nous changeons de plan, nous faisons la boucle de Fischer’s Pan puis décidons de sortir par la porte située au nord nous permettant de poncer entièrement le parc. Nos dernières rencontres seront ces plus hauts animaux par leur taille, les girafes, et quel spectacle de les voir écarter leurs jambes pour s’hydrater, puis des gnous.

Peu avant la sortie, nous marquons la pause repas sur une aire aménagée à 11h30.

Nous sortons du parc d’Etosha non sans nostalgie par la porte King Nehale Iya Mpingana à 12h30. Nous retrouvons la belle piste bitumée B1 qui me soulage amplement. Les vaches et les chèvres prennent le relais, en roulant à 120 km/h sur ces 1x1 voie à double sens avec ces animaux que l’on frôle, la vigilance reste de mise. Nous faisons le plein d’essence à 13h30 à Oshivelo (21,33$ le litre), 93 litres pour 99 € en CB. Comme nous n’avions pas prévu de sortir d’Etosha tout au Nord, nous sommes surpris de repasser par un contrôle sanitaire à la sortie de la ville, mais il s’avéra encore plus rapide que le précédent, un simple coup d’œil dans le frigo par des femmes très souriantes, bien plus agréable que le personnel aux entrées et sorties d’Etosha.

Nous passons proche du Lake Otjikoto (« trou profond » en herero), qui est l’un des deux seuls lacs naturels de Namibie avec son voisin le lac Guinas. En 1851, les explorateurs Charles Andersson et Francis Galton tombèrent sur ce lac karstique qui occupe un chaudron calcaire de 100 m de long sur 150 m de large et d’une profondeur de 55 m. Ses parois abruptes d’environ 20 m de hauteur sont le résultat de l’effondrement du toit rocheux de la Soline sous l’effet de la pression d’eau. Ce lac est également connu pour sa grande quantité d’armes et de munitions retrouvées dans ses profondeurs. Souvenirs du passé violent de la région, elles y ont été déversées en 1915 par l’armée allemande en déroute, refusant que les troupes d’Afrique du Sud mettent la main dessus. Hélas ce dernier est payant, et vue l’heure tardive nous enchaînons la route. À notre grande surprise, il y a beaucoup de circulation sur cette B1, dont de nombreux poids lourds, c’est la première fois que nous croisons autant de monde dans ce pays. Les paysages évoluent, nous découvrons même des feuillus se revêtant de leurs couleurs d’automne.

Nous passons par Tsumeb puis la route s’enchaîne jusqu’à Otjiwarongo qui signifie « endroit agréable » en langue herero, et la ville porte bien son nom. Prospère et paisible, avec de larges avenues, et une ambiance décontractée, nous y marquons l’arrêt pour faire quelques courses, de la viande locale pour se faire plaisir lors de ces deux dernières nuits restantes en camping : des brochettes, du porc et des saucisses, ainsi que des biscuits, une dernière citerne d’eau et les yaourt pour mimi; 388 $ NAD - 20€. Nous reprenons la route vers le sud par la B1 durant 15 minutes, puis bifurquons à notre gauche sur la C42 toujours bitumée 30 minutes pendant 41 km, puis encore à gauche sur la D2512 sur une piste de sable ondulée 15 minutes.

Nous entrons ce soir dans le parc national du Waterberg. L’arrivée face à ce massif montagneux au milieu des plaines sous les lumières de fin de journée d’un rouge profond nous rend encore plus impatients de le découvrir. Composé d’impressionnantes falaises de grès, d’entrelacs de lianes, de canopée peuplée d’oiseaux, d’une faune insaisissable et d’improbables empreintes de dinosaures. Le Waterberg occupe un large plateau de grès de 50 km de long sur 16 km de large, à une altitude de 150 m de hauteur au dessus de la plaine. Il est possible d’y croiser des élands, des hippotragues noirs, des antilopes rouannes, des buffles et bubales roux et avec de la chance des léopards, ainsi que 200 espèces d’oiseaux.

Nous arrivons au camping NWR à 18h, c’est la première fois que nous arrivons aussi tardivement peu avant la tombée de la nuit. C’est d’ici que différents sentiers de rando débutent pour la journée du lendemain, dont le Mountain View Trail qui monte jusqu’au bord du plateau. Nous nous installons rapidement dans ce camp paisible où règne le calme, pas plus de 5 véhicules cette nuit. Le lieu est ombragé, avec des sanitaires communs plutôt récents, électricité et bbq pour chacun. Nous savourons notre avant dernier braai sous les étoiles, en entendant passer notre avion qui nous ramena jusqu’à Franckfort, tous les jours à la même heure survolant le Waterberg puis Etosha. Très rare car il n’y a que très peu de vols qui atterrissent ou survols le ciel namibien.

 

> Itinéraire routier du jour : 10h de route : B1 puis C42 puis D2512.

> Station essence : Sortie du parc d'Etosha, Tsumeb, Otavi ou parc Waterberg.

> Distance du jour parcourue en voiture : 616 km.

> Hébergement : NWR Waterberg Camping Site - Piscine - Eau - 45€ à deux - www.nwr.com.na/resorts/waterberg-resort/#1577510913112-8f243e49-35a647e7-1997

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J24 : 17 Mai 2025 : Parc de Waterberg

Samedi 17 Mai 2025 : Parc de Waterberg - Otjiwa : 

 

Nous nous réveillons vers 7h après une nuit bien fraîche.

Au lever du soleil, les falaises paraissent encore plus rouges et les cris des babouins résonnent autour de nous. Nous en croisons une trentaine. Nous débutons la rando vers 8h15. Le Mountain View Trail va nous mener sur ce Plateau du Waterberg. La température est agréable pour marcher. Le sentier débute dans une épaisse forêt où raisonne le chant des oiseaux. Le chemin étant peu fréquenté, la progression est lente et irrégulière, il faut régulièrement se baisser, enjamber, grimper des rochers, toutefois, en 35 minutes nous débouchons au sommet du plateau. Nous sommes une nouvelle fois seuls au monde dans cette nature Namibienne. Le panorama à 360 s’étend sur une large plaine d’arbustes verts en contrebas bas, puis sur ces falaises abruptes rouges donnant accès à ce plateau suspendu du Waterberg. Pour y pénétrer, il faut hélas un permis spécial et être accompagné d’un guide. Nous savourons sous les rayons du soleil déjà chauds à 9h. Après une heure à refaire le monde sur notre promontoire rocheux, nous amorçons la descente à 10h en réalisant une boucle jusqu’à notre point de départ. À 10h30 nous passons par le petit cimetière des combattants allemands morts en 1904 puis nous reprenons la route jusqu’à la B1. Nous marquons la pause repas de midi sur l’une des tables disséminées régulièrement le long des routes bitumées. Nous sommes surveillés par des babouins perchés sur leur arbre. Nous décidons ensuite de refaire un crochet par la ville de Otjiwarongo que nous n’avons pas eu le temps de parcourir correctement la veille. Un petit tour à la gare s’impose pour découvrir la locomotive nº41, fabriquée en 1912 par la société allemande Henschel, elle a été acheminée en Namibie pour transporter le minerai entre les mines de Tsumeb et le port de Swakopmund, avant d’être mise hors service en 1960 lorsque les rails ont été modifiés.

Nous retournons faire quelques courses et ramener quelques souvenirs pour 300 $ NAD (14€). Nous prenons ensuite la route du Sud toujours sur la B1. J’ai droit à un contrôle d’alcoolémie par la police namibienne, rapide avec un simple souffle à distance sans même vérification du permis de conduire. Le trajet commence peu à peu à sentir à la fin de cette immense boucle à travers la Namibie. Le moral descend peu à peu. Mais nous avons encore tout plein de belles choses à découvrir. Nous arrivons à 15h au Otjiwa Safari Lodge. Ce sera notre dernière nuit en camping après 22 nuits à dormir en pleine nature sous le chant des animaux. La nostalgie se ressent. Nous entrons dans ce parc privé très haut de gamme, nous ne nous sentons pas vraiment à notre place lors de notre arrivée. La réception, la piscine, le restaurant, tout est bien huppé comme nous ne l’avons jamais eu durant ce road trip. Toutefois, la réserve a tout son charme, nous croisons à nouveau nos belles antilopes. Les 10 emplacements sont tout confort, espacés les uns des autres sous quelques arbustes. Chacun possède évidement son BBQ, son électricité, un éclairage et son évier. Avant de profiter de notre dernière soirée, il faut s’adonner à un gros dépoussiérage du 4x4, et un bon ménage et rangement de nos affaires. Place ensuite à notre dernier braai à la perfection : brochettes de poulet et porc, ainsi que des haricots blancs à la tomate.

 

> Itinéraire routier du jour : 1h30 de route : Waterberg > Otjiwarongo > Réserve animalière d'Okonjima - D2512 puis C22 puis B1 puis bifurquer à droite sur une piste de 3 km.

> Station essence : Parc Waterberg.

> Distance du jour parcourue en voiture : 135 km.

> Distance du jour parcourue à pied : 6 km.

> Dépenses du jour : Souvenirs pour 14 €.

> Hébergement : Otjiwa Safari Lodge - B1 main road, west side Otjiwarongo 12001, Otjiwarongo, Namibia - www.otjiwa.com.na – 40€ à deux – A partir de 15h.

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J25 : 18 Mai 2025 : Réserve animalière d'Okonjima - Windhoek

Dimanche 18 Mai 2025 : Otjiwa - Windhoek :

 

Pour cette dernière étape de ce périple Namibien, nous clôturons cette boucle vers notre point de départ Windhoek. Nous quittons notre dernier campement à Otjiwa pour une fois tardivement à 10h. Nous descendons plein sud sur la B1 en moins de 3h jusqu’à la capitale du pays non sans nostalgie après tous ces kilomètres parcourus à travers la Namibie. Les paysages défilent avec beaucoup de mélancolie. Nous marquons un arrêt 60 km au Nord, à Okahandja. Nous en profitons pour faire le plein d’essence (21,10$ / litre), 500$ NAD pour 23 litres, le TPE ne marchait pas, nous avons dû aller retirer dans un DAB à la station essence suivante. Un habitant était pendant ce temps-là insistant à ma fenêtre, réclamant nourriture ou argent. Bref, après 15 minutes nous reprenons la route 

À partir d’ici, nous empruntons la récente A1, une autoroute à 2x2 voies limitée comme les précédentes routes à 120 km/h. Puis nous distinguons peu à peu les quelques industries du pays avant d’entrer en un claquement de doigts dans la capitale. Nous arrivons à 13h45 au Chameleon Backpakers. C’est un petit hôtel en mode routard avec une piscine centrale, une cuisine partagée, un parking intérieur sécurisé, et un restaurant. Ils organisent également des tours (3 Day Express, 3 Day Link, 4 Days Etosha, 7 Day Norbert Adventure), très différent de tout ce dont nous avons croisés jusqu’à présent, une sorte d’ambiance comme en Thaïlande. Il y a des dortoirs, des chambres avec salle de bain commune, et notre petit cocon, la Love Bird, une chambre située seule à l’étage avec son petit balcon, une balancelle, sa salle de bain et son grand lit avec un toit en chôme. Énormément de charme tout en dominant la piscine. Nous mangeons avant de partir à la découverte de la capitale.

Windhoek est une ville moderne et bien entretue, elle contraste complètement avec le reste du pays. Très influencée par l’héritage colonial allemand encore bien présent dans certaines rues de la capitale. L’architecture y est colorée et étonnante. L’horizon se partage entre les flèches d’une cathédrale néobaroque, la silhouette insolite de trois châteaux de l’époque coloniale germanique et des gratte-ciels de verre et d’acier. Les employés de bureau se rendent au Zoo Park à l’heure du déjeuner. On profite des odeurs de grillades à certains coins de rues bordées de petites maisons de plain-pied aux toits de zinc. 

Nous nous rendons pour commencer au monument emblématique de Windhoek, son symbole non officiel : Christuskirche en tout juste 10 minutes à pied. Cette église luthérienne allemande s’élève au-dessus du trafic automobile au centre d’un carrefour. Construit en 1907 avec du grès local. La toiture ainsi que d’autres éléments ont été importés d’Europe. Le résultat évoque une maison en pain d’épice. Nous arpentons ensuite l’artère piétonne commerçante de Post Street Mall pour admirer l’artisanat africain, mais en ce dimanche, la plupart des boutiques sont fermées, nous reviendrons demain. Nous rentrons par le centre commercial Wernhil.

 

Total dépenses avec billets d’avion + location véhicule + visa + parking Lyon + nourriture + essence : 

Coût par personne : 3467 €

Coût à deux : 6935 €

 

> Itinéraire routier du jour : Retour sur Windhoek en 3h de route via la B1 puis l’A1. Dans la capitale, tourner à gauche sur Florence Nightingale, puis prendre à droite sur Beethoven Street puis C28 puis B6, puis Bismarck Street. Prendre Church Street et Trift Street en direction de Voight Street.

> Station essence : Okahandja ou Windhoek.

> Distance du jour parcourue en voiture : 245 km.

> Dépenses du jour : Plein de carburant à Okahandja pour 25 €.

> Hébergement : Chameleon Backpackers & Guesthouse – 49€ à deux - 5-7 Voigt St, North Windhoek Central, 9000 Windhoek

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J26 : 19 Mai 2025 : Windhoek

Lundi 19 Mai 2025 : Windhoek, visite de la capitale Namibienne :

      

Notre dernier dodo en Namibie… Le réveil est tristounet, nous profitons tout de même de ce retour au confort dans un vrai lit. Après un petit déjeuner copieux, nous libérons notre cocon à 10h. Nous laissons notre véhicule dans le parking sécurisé puis retournons faire un tour à pied dans le centre de Windhoek. En ce lundi, le centre est tout de suite plus vivant tout en restant tout de même extrêmement calme pour une capitale. Le rythme de vie est lent, les employés avancent doucement sans se presser, chaque tâche est exécutée avec une lenteur presque surprenante. Quelques grattes ciel plus loin, nous sortons rapidement de l’hyper centre. Retour sur nos pas jusqu’à la galerie commerciale où nous hérons quelques temps. Nous mangeons vers midi avec un fond musical africain qui nous rend encore plus nostalgique. Puis le voyage va prendre tout doucement fin hélas jusqu’au moment où il faudra, non sans regret, rendre notre véhicule de location vers 15h… Nous repassons par l’hôtel puis prenons la direction de l’agence de location puis de l’aéroport en navette, inclus dans notre contrat.

À 16h20 nous voilà de retour à l’aéroport. Nous nous revoyons à notre arrivée comme si c’était hier… Les larmes ne sont pas loin, nous patientons, les formalités sont bien plus rapides qu’à l’arrivée. Nous embarquons en traversant le tarmac à pied encadrés par une quinzaine de Namibiens, face au coucher de soleil. Il sera là jusqu’au bout, se dessinant magnifiquement bien sur l’horizon, pour nous dire au revoir la Namibia…

      

Mardi 20 Mai 2025 : Vols retour

 

Vol FRA 8h15 -> 9h35 LYS (Air Dolomite n°1074)

 

> Billets d'avion avec Lufthansa aller-retour depuis Lyon : 2029 € soit 1 014,5 € par personne.

> Location véhicule : 4x4 Toyota avec tente de toit pour 24 jours : Gracious Whisp Car Rentals : 2 638€ (N$50,640) soit 1 319€ par personne - gwcarrentals.com

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Pour en savoir plus :

La Fabuleuse histoire de l'évolution. Le désert du Namib (Terra Mirabilis ; 2020 ; ARTE) :
Ce documentaire nous dévoile les adaptations de la faune et de la flore dans le désert du Namib.

Des trains pas comme les autres (France 5) : 

Namibie - Windhoek - Tsumeb - Kalahari : En Namibie, les trains sont plutôt rares, seules quelques lignes disparates prennent des voyageurs.


Namibie : un double passé colonial - Le dessous des cartes (ARTE ; 2020) :
Entre l’Afrique du Sud et l’Angola, le long de l’océan Atlantique, s’étend un pays peu connu, la Namibie. Entre montagnes et déserts, ce pays d’Afrique australe s’est bâti sur un double passé colonial, celui de la colonisation allemande et du génocide que celle-ci a fait subir à la population locale, puis celui de la colonisation sud-africaine avec l’expérience de l’apartheid.